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Le contingent malien en partance pour Kidal stoppé à Anefis : La force Serval exige que l’armée démonte les armes lourdes fixées sur ses véhicules

Le premier bataillon malien était attendu à Kidal depuis le vendredi 28 juin. Il avait quitté Gao où il était basé pour remonter vers Kidal. Une fois à Anefis, les hommes du lieutenant-colonel Mamary Camara, nouveau commandant de la région militaire de Kidal, ont été stoppés dans leur progression par la force Serval.soldats-maliens kidal tessalit aguelhok

 

 

Les militaires français ont dit au commandement qu’aucune arme lourde surtout quand c’est porté par  l’armée malienne  ne peut entrer dans la ville de Kidal. Ils leur ont demandé de démonter toutes les armes lourdes fixées sur leurs véhicules.

 

Avant de leur proposer en lieu et place des engins beaucoup plus  légers notamment des pistolets mitrailleurs.

 

Les militaires français et maliens sont pour l’instant en désaccord total sur leur mode de progression. « Malgré qu’on ait accepté leur prise de position en faveur du MNLA qui a récusé la présence des colonels-majors Didier Dakouo et El hadj Gamou à Kidal, en désignant le colonel Mamary Camara comme commandant de la force malienne devant se rendre dans cette localité, les Français continuent à nous pourrir la vie » proteste un officier malien.

 

 

Au moment où on cherche à nous affaiblir, les groupes armés et leurs alliés sont en train de se réarmer et procéder à des recrutements à Kidal, a fait remarquer cet autre officier malien.

 

La situation est telle que le retour de l’administration qui était prévu pour  le weekend a été reporté.  Côté gouvernement, il est hors de question de faire retourner l’administration sans le déploiement de l’armée.

 

C’est une véritable course contre la montre pour les autorités de la transition acculées à organiser  la présidentielle du 28 juillet en dépit des difficultés de préparation. Alors que dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas aucune préparation digne de ce nom n’a été faite.

 

Il est extrêmement urgent pour les partenaires du Mali notamment la France de débloquer le problème et permettre le déploiement du premier bataillon malien.

 

                         Abdoulaye DIARRA

 

 

 

Déploiement des forces à Kidal :

 

Les groupes armés refusent de céder les  check-points au contingent béninois

 

Décidément, c’est la première friction apparue entre les groupes armés touaregs MNLA/HCUA et les Béninois depuis le déploiement de ce contingent à Kidal dans le cadre du processus de désarmement et de cantonnement. Ce qui prouve une fois de plus les difficultés rencontrées par les forces armées alliées dans l’application de l’accord préliminaire de Ouagadougou.

 

 

 

La compagnie béninoise forte de 156 hommes déployés par la MISMA a été empêchée par les éléments du MNLA et du HCUA d’occuper les sept check-points de sécurité que compte la ville de Kidal. Et les quatre autres restent jusqu’à preuve du contraire sous le contrôle des combattants du mouvement national de libération de l’Azawad et leurs alliés du HCUA. Ce refus des groupes armés a été perçu par les troupes béninoises comme de la provocation. Toutefois, celles-ci ont géré le problème avec responsabilité évitant de tomber dans cette provocation.  La MINUSMA à laquelle a intégré  le Bénin depuis le lundi 1er juillet à l’instar des autres forces de la MISMA avait envoyé une délégation vendredi à Kidal pour rencontrer le vieux Intallah.  En dépit de ce voyage éclair auprès du patriarche de Kidal, la situation n’est pas débloquée.

 

 

Le mouvement national de libération de l’Azawad et le Haut conseil unifié de l’Azawad restent campés sur leur position et ne comptent pas évacuer les sept check-points.

 

Abdoulaye DIARRA

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