Depuis dimanche 4 juin 2017, le camp Numero 1 de Kidal ainsi que certaines institutions clés ont été mise à la disposition de la Minusma par la Cma.
Les ex rebelles malgré la mise en place des autorités intérimaires avaient refusé de libérer ce camp combien important pour l’application de l’Accord d’Alger. Pour les responsables de la CMA que nous avons joint au téléphone, leur décision rentre dans leur volonté ferme d’appliquer le processus de paix contenu dans l’Accord d’Alger. Cette libération du camp de Kidal va certainement accélérer la mise en place du bataillon du MOC de Kidal.
Quant à la libération des locaux de l’Assemblée régionale, lieu où doit siéger les autorités intérimaires, elle est également une exigence du gouvernement, de la médiation de la communauté internationale ainsi que les partenaires techniques et financiers. « Nous avons la volonté que les choses aillent très vite pour le retour définitive de la paix à Kidal et dans les autres régions du Nord. Les populations sont fatigués et veulent un retour de la normale », a laissé entendre notre interlocuteur.
Si le Comité de Suivi de l’Accord de paix (CSA) par le biais du président du Comité de Suivi de l’Accord de paix (CSA), a adressé une lettre de sommation à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) pour exiger la libération du camp I de Kidal afin de permettre l’installation du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC), la visite du président Français, Emmanuel Macron à Gao a été pour beaucoup dans cette prise de décision de la CMA. Le Président français avait interpellé l’Algérie pour qu’ils accélèrent la mise en œuvre de l’Accord de paix et de s’engager pleinement dans la lutte antiterroriste. « J’aurais une exigence renforcée à l’égard des Etats du Sahel et de l’Algérie », avait déclaré le Président Macron lors de sa visite à Gao, avant de souligner qu’« on ne peut pas manifester quelque faiblesse que ce soit à l’égard de groupements terroristes, quelles que soient les raisons politiques domestiques ».
A.S.
La rédaction