PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE – Près de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote, les très attendus derniers résultats continuent d’arriver très lentement ce mercredi 4 novembre.
Même si la guerre des recours s’engage, Joe Biden peut se féliciter d’avoir remporté le Michigan face à Donald Trump, selon les projections des médias américains. Il s’agit d’un dur revers pour le républicain qui avait remporté la région en 2016.
Le candidat démocrate à la présidentielle 2020 décroche ainsi les 16 grands électeurs de cet État et s’approche extrêmement des 270 nécessaires pour remporter l’élection et s’installer à la Maison Blanche en janvier 2021.
À portée de main
Avec le Wisconsin et le Michigan en poche, deuxième et troisième État repris à Donald Trump avec l’Arizona, Joe Biden dispose désormais de 264 grands électeurs.
Encore petits grands électeurs et la victoire sera là. Biden compte notamment sur le Nevada (et ses… six grands électeurs) pour atteindre le nombre magique de 270 qui ferait de lui le 46e président des États-Unis. Pour l’heure, il détient une légère avance de 0,6% sur Trump dans la région, selon plus de 85% des bulletins dépouillés, rapporte le New York Times.
“Je ne suis pas venu vous dire que nous avons gagné. Je suis venu vous dire que, quand le dépouillement sera terminé, nous pensons que nous allons gagner”, avait déclaré le démocrate quelques instants plus tôt lors d’une brève allocution.
Trump déroule les recours
Sentant le vent tourner, Donald Trump a commencé à abattre une série d’offensives judiciaires. Il a d’abord exigé un recomptage dans le Wisconsin, remporté par Joe Biden avec un écart de moins de 1% selon des résultats quasi complets.
L’équipe du républicain a ensuite immédiatement déposé un recours pour obtenir la suspension du dépouillement dans le Michigan, remporté par Biden, et en Pennsylvanie. Trump est certes en avance pour le moment dans la région, mais le grand nombre de votes par courrier encore non dépouillés est bien parti pour faire basculer l’État-clé en faveur de Biden.
Le président avait même menacé la veille de saisir la Cour suprême sans préciser exactement dans quelles conditions.
SOURCE: https://www.huffingtonpost.fr/