La CMAS dit avoir constaté depuis plusieurs mois, une dégradation de la situation sécuritaire du pays, particulièrement dans le Centre et le Nord.
Le Président Youssouf Daba DIAWARA a indiqué que la sécurité continuait de se dégrader à travers des attaques suivies de destructions des villages et des tueries des populations civiles par des groupes armés non identifiés.
En effet, selon la CMAS, les conséquences de ces agressions terroristes font des abandons massifs des villageois à cause de l’insécurité grandissante et la psychose chez les populations.
Par ailleurs, la CMAS ajoute que des attaques embuscades meurtrières se font à l’encontre des forces armées maliennes (FAMa).
Ainsi, c’est avec regret que la CMAS annonce que plusieurs zones dans le centre et le nord du pays ont été prises par des groupes armés non identifiés qui y instaurent leur loi.
Face à cette triste réalité, la CMAS ne cache pas son inquiétude. Aussi, elle a condamné, avec fermeté, ces agressions avant de présenter ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes civiles et militaires.
Selon le président Youssouf Daba DIAWARA, ces agressions dénotent à suffisance qu’il reste du chemin à faire en matière de sécurité.
Toutefois, la CMAS profite de cette malheureuse circonstance pour exiger aux autorités militaires de la Transition d’assurer leur mission régalienne, qui est la sécurisation de la population et des biens.
« Fidèle à ses valeurs et aux idéaux prônés par son parrain Cheick Imam Mahmoud DICKO, la CMAS rappelle qu’après une profonde analyse de la situation sécuritaire du pays, avait exhorté les autorités militaires de la Transition à explorer d’autres voies et mécanismes en priorisant celles du dialogue et de la concertation avec les différents groupes armés afin de ramener la paix », a déclaré la CMAS.
En tout cas, selon Youssouf Daba DIAWARA, ‘’la CMAS reste convaincue que d’autres leviers, ceux à travers lesquels les Maliens se reconnaissent, pourraient contribuer de façon pérenne à contenir la crise multidimensionnelle que connait le Mali surtout que, nous en convenons tous, que la seule option militaire ne pourra pas régler le conflit’’.
Par SABA BALLO