Les négociations engagées le 13 novembre entre la centrale syndicale des travailleurs du Mali et le ministère du Travail n’ont pas empêché ce débrayage.
« L’UNTM a attendu le gouvernement pendant plus de 10 jours pour trouver un terrain d’entente. Malheureusement, nous n’avons pas pu trouver un terrain d’entente lors des négociations qui ont débuté 48 heures seulement avant le jour-J », explique Yacouba Katilé, le sécretaire général de l’UNTM dans les colonnes de l’agence malienne de presse et de publicité (AMAP).
La centrale syndicale revendique entre autres l’octroi d’indemnités, l’harmonisation des grilles salariales, la rémunération à travail égal, valeur égale à travers des grilles uniques par catégories.
Le mouvement de grève s’étend sur l’ensemble du pays et durera jusqu’au 20 novembre, avec un service minimum.
Les autorités de transition font face depuis quelques semaines, à une spirale de revendications syndicales et de grèves paralysant le fonctionnement normal de l’administration.
La dernière en date est la grève des administrateurs civils, qui réclament plus de protection pour les représentants de l’Etat dans les zones d’insécurité. Ils avaient observé une grève de 15 jours en octobre dernier.
D’autres préavis de grève sont sur la table du gouvernement. Ces perturbations risquent de retarder les reformes prioritaires de la transition.
Source: Bamakonews