Pendant son court séjour au Gouvernement en tant que ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville et Premier ministre, Moussa MARA s’est montré digne de confiance. En réalité, c’est avec humilité et loyauté qu’il a conduit les tâches qui lui ont été confiées. En effet, en procédant à une analyse objective de son passage au gouvernement, on se rend compte qu’il fait, sans doute, parti de ces hommes et femmes valables qui tirent le Mali vers l’avant… À chacun des deux postes, il a posé des actes qui ont fait tache d’huile.
Moussa MARA en tant que ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville
Au ministère de l’urbanisme et de la politique de la ville, la Gestion de Moussa MARA a été exemplaire et rigoureuse. En effet, il a su prouver que le contribuable malien était pour lui une priorité. À titre d’exemple, lors de ses différents voyages et missions, l’argent restant était toujours restitué au trésor Public avec un reçu à l’appui. Aussi, une fois, il y a eu un supplément sur le salaire du ministre Mara a fait retourner le surplus à son DFM (directeur financier et matériel) avant de rappeler ce dernier à l’ordre.
Les chantiers réalisés par Moussa MARA au ministère de l’urbanisme et de la politique de la ville
Homme d’action et patriote, il a élaboré et met en œuvre un programme d’amélioration du cadre de vie des quartiers défavorisés des Commune II, III, IV, V et VI de Bamako. Pour y parvenir, il a organisé des assemblées dans les quartiers pour déterminer les projets à réaliser pour un coût d’environ 800 millions F CFA. Grâce à sa détermination, il a eu l’adoption de la Politique Nationale de la Ville (PONAV) ; l’élaboration du Programme de Développement des Villes, outil opérationnel de la PONAV ; la réalisation de rampes d’accès pour handicapés au Palais de la Culture et au CICB ; la distribution d’eau potable dans les quartiers défavorisés, notamment à Sikoroni, Koulouba ; la réalisation de toilettes dans les marchés de Sabalibougou (commune V) et Niamakoro (commune VI) ; la relecture des textes d’organisation de la Direction Nationale de l’Urbanisme et de ses services déconcentrés ; l’élaboration et la diffusion d’un guide sur le permis de construire ; le lancement de l’actualisation et de la vulgarisation d’un recueil des textes usuels d’urbanisme ; la donation de plus 36 motos aux services de contrôle pour empêcher les constructions anarchiques ; l’élaboration des profils urbains de Ségou, Sikasso ; l’adoption du schéma directeur de la commune du Mandé ; l’adoption des Plans d’Urbanisme Sectoriels de Ségou et de Sikasso ; des formations des agents de son département sur les règles de satisfaction des usagers, sur les procédures des opérations d’urbanisme et du permis de construire, sur la Gestion axée sur les résultats, sur l’organisation administrative de l’Etat ; l’élaboration de la liste et de la situation des équipements et espaces publics dans le district de Bamako ; la sensibilisation des populations des différentes communes à cette situation en collaboration avec les mairies pour qu’elles participent à leur préservation ; l’élaboration de l’état des lieux des servitudes occupées à Bamako ; l’élaboration du projet Poubelles visant à mettre des poubelles sur les grandes artères de Bamako et à assurer leur gestion (Ramassage des poubelles et acheminement dans les décharges)…
Quelques réalisations de Moussa MARA en tant que Premier ministre
Arrivé à la primature aux pas de charges ou tous les dossiers étaient prioritaires, le jeune Premier ministre a su tirer son épingle du jeu. Toujours soucieux de satisfaire la population malienne qui aspirait au changement d’un vieux système de plus de 20 ans, Moussa MARA a donné l’espoir aux Maliens à travers la mise en œuvre de sa déclaration de politique générale (DPG) qui ne visait que le bien-être de nos concitoyens. Autrement dit ‘’le mali d’abord’’.
Les réalisations du plus jeune Premier ministre malien en si peu de temps sont assez nombreuses et prouvent à suffisance son engagement en faveur de son pays. Nous citerons notamment : la Déclaration de politique générale (DPG) en avril 2014 ; le rejet de la motion de censure en juin 2014 ; l’audience publique avec plus de 3 000 citoyens, connaître la réalité de la population ; la Signature d’un Engagement d’Éthique et de Responsabilité des membres du Gouvernement ; la mise en place des contrats de performance des membres du Gouvernement, doté une équipe gouvernementale qui travaille pour le pays ; l’élaboration d’un rapport sur la rationalisation des structures de contrôle au Mali, lutte contre la corruption ; les mesures de réduction du train de vie de l’État (économie de près d’un milliard par an pour les téléphones et de 150 millions pour l’eau) ; l’élaboration du document cadre de politique nationale de transparence ; le Classement du Mali comme 1er de l’espace UEMOA dans Doing Business ; la stabilisation des prix des produits de premières nécessités par rapport à l’année 2013.
En effet, environ 200 millions de FCFA ont été mobilisés pour stabiliser le prix de vente de la viande pendant le mois de Ramadan ; la mise à la disposition de 655 commerçants détaillants une somme d’environ 403 millions de FCFA dans le cadre du Projet d’Appui aux Commerçants Détaillants ; le financement du Plan d’actions d’urgence de lutte contre les incendies dans les marchés, d’un coût de 600 millions de FCFA, a permis de recaser 625 commerçants détaillants ; l’achèvement et réception des aménagements hydro-agricoles de 12 700 hectares sur une prévision de 25 000 ha, dans le cadre du Programme Gouvernemental d’Aménagement de 200 000 ha pour la période 2014-2018 ; l’augmentation de la production d’eau potable passant à 36 300 m3/jour, soit la couverture des besoins supplémentaires de plus de 700 000 personnes.
Au total, environ 49 000 mètres linéaires de réseaux d’eau ont été posés à Bamako, Kati, Bandiagara et Tombouctou. Près de 10 000 points d’eau modernes ont été ainsi réalisés à ce jour et 3 600 existants ont été réhabilités dans le cadre du Plan National d’accès à l’eau potable 2004-2015 ; la réhabilitation des infrastructures énergétiques, y compris dans les régions du nord du Mali. Des centrales hybrides ont été testées dans les localités de Koro, Bankass et Tominian ; l’achèvement de plusieurs travaux des routes, notamment, la 1ère phase de Bamako-Ségou, la réhabilitation du Boulevard du 22 octobre 1946 et de l’Avenue du 5 septembre à Bamako, les constructions des routes de Sikasso-Hérémakono, Bandiagara-Douentza, la Bretelle Togo-Tongo, la Voie d’accès de la Cité universitaire de Kabala, et la route de Kéniéba-Fadougou-Falémé-Faléa ; la poursuite de la réalisation d’environ 1 900 logements sociaux de la tranche 2011-2012 dont 1 550 à Bamako, déjà exécutés à plus de 95 %, avec une fin des travaux prévue courant décembre 2014 ; la valorisation de la grille salariale du personnel enseignant et de chercheurs, l’institution d’une prime spéciale d’encadrement, la poursuite de la construction du complexe universitaire de Kabala ; la relecture du cadre juridique et institutionnel de l’enseignement supérieur ; l’adoption d’une nouvelle grille indiciaire pour les fonctionnaires régis par le Statut Général des Fonctionnaires avec date d’effet au 1er janvier 2014 pour une incidence financière de plus de 4 milliards de F CFA ; 1 049 jeunes ont été formés à la culture entrepreneuriale, 393 projets de jeunes ont été approuvés pour un financement de plus de trois milliards de FCFA et dont 2 761 emplois directs sont attendus.
La création de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation et l’Institut National d’ingénierie de la Formation Professionnelle ; le placement de plus de 5 000 jeunes en stage de qualification ou de formation professionnelle et plus de 21 000 sont concernés par des programmes d’actions d’urgence dans les régions du nord du pays ; l’accroissement de la participation politique des femmes, soutenu par l’adoption en Conseil des ministres de la Loi déterminant les modalités de promotion de l’égalité des chances des hommes et des femmes aux fonctions électives et nominatives ; l’adoption de la Loi portant sur l’interdiction de sachets plastiques non biodégradables et de son décret d’application ; la collecte et évacuation de 319 008 m3 de déchets ; la réalisation de trois CSCOM dans le cercle de Kita, un service d’urgence et de blocs de consultations à l’Hôpital de Ségou, un nouveau bloc ophtalmologique à Bamako ; l’engagement de l’administration dans la dynamique de la promotion des produits locaux (industrie, artisanat…) , tous les départements publics ont reçu la consigne de payer les produits locaux, la preuve à la primature les bureaux sont équipés par les fauteuils fabriqués par nos menuisiers et les nourritures (mets) des dîners sont des produits locaux comme le Fari, les Djidjibere, les jus de Tamarin…
Du ministère de l’urbanisme à la primature, la mission de MARA était une mission de sacrifice pour son pays. Oui ! Pour lui, il s’agissait de servir la nation malienne avec loyauté, dignité et de façon désintéressée du bien public. Contrairement à d’autres qui à sa place allaient faire venir les proches, les membres de la famille, les membres du parti pour spolier les caisses de l’État.
Compte tenu de toutes ces réalisations, en si peu de temps par le jeune et dynamique Moussa MARA, il convient de dire qu’il fait partie des hommes et femmes qui ont compris que la politique n’est pas un métier mais plutôt un sacrifice pour la nation.
Ousmane Touré dit tonton