« L’élection de la présidence de la Fédération malienne de football aura bien lieu le 29 août prochain ». C’est en tout cas ce qu’a déclaré le secrétaire général de la Femafoot lors d’une conférence de presse ce vendredi.
Le président sortant mis sous mandat de dépôt, son challenger disqualifié. Beaucoup s’interrogent désormais sur la tenue de l’élection de la présidence de la fédération malienne de football.Selon le secrétaire général de la Femafoot, Ibrahim Traoré, le processus électoral suit son cours normal. « Le processus électorale suivra son cours normal. Nous attendons donc le 29 août 2023 au CICB pour élire un nouveau comité exécutif », confirme-t-il. « Il est certains que tous les maliens bénéficient de la présomption d’innocence avant que la preuve de la culpabilité ne soit établie » conclut M.Traoré.
Pas d’impact sur l’élection
En outre, les responsables de la Fédération affirment que cette accusation est extra sportive et n’aura pas d’incidence sur la gestion du football malien. Zie Ibrahima Coulibaly, Chargé de communication de la Femafoot. « Cela n’entrave rien à la gestion de la fédération malienne de football », explique Zie Ibrahima. De son point de vue « il n’y a pas de problème ». « La preuve nous sommes en train d’organiser les élections au niveau de la fédération malienne de football », atteste M.Coulibaly avant d’ajouter que « les deux matchs à venir des compétitions inter-club de la CAF ». Donc pour lui, ce qui est arrivé « extra-sportif ».
Signalons que le président de la fédération malienne de football est poursuivi pour une affaire antérieure à son arrivée à la Femafoot.
Le dernier mot revient à la CAF
Pour le journaliste sportif, Drissa Niono, le processus électoral devrait se poursuivre, malgré l’arrestation du président de la Femafoot. Il affirme que le dernier mot reviendra à la commission éthique ou à la CAF au cas où les élections ne tiennent pas le 29 août.
Studio Tamani