La reprise des cours au mois de septembre 2020, suite à un accord entre le CNSP et les syndicats des enseignants a donné un nouvel espoir aux acteurs de l’école malienne, surtout les parents d’élèves qui s’inquiétaient d’une prise en otage des examens par les enseignants. En effet après 4 mois de cours, le ministère de l’Education nationale rassure que les dispositions administratives et techniques sont prises pour que les candidats puissent aborder les examens.
« Nous avons rouvert les classes d’examen le 2 juin 2020 dans la perspective que les candidats soient préparés pour aborder les examens. Nous avons aussi suivi l’évolution de l’exécution des différents programmes d’enseignement. A la date du lundi 28 septembre dernier, selon les rapports que les Académies nous ont envoyé, le niveau est entre 75 et 83% pour les classes d’examens au niveau du fondamental comme du secondaire. Dans l’enseignement privé, il est de 80 à 100% », a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Kinane Ag Gadeda.
Aussi, précise-t-il, avec deux mois et demi de cours au premier trimestre, et environ 3 mois et demi depuis la reprise, l’année peut être sauvée : « Nous avons insisté sur les disciplines fondamentales en augmentant le nombre d’heures. Et à peu près 75 à 82% des candidats peuvent aborder les examens avec moins de difficultés », a-t-il ajouté.
Quant à la Directrice de l’Académie de la rive droite, elle a fait savoir que les inquiétudes autour de la tenue des examens de fin d’année ne sont plus d’actualité :
« Au DEF, ils sont 33 188 candidats repartis entre 1 198 salles. Pour le Bac général, ils sont au total 29 880 candidats repartis entre 989 salles et le Bac technique, ils sont 273 candidats repartis entre 10 salles », affirme Touré Zaliatou A. Maiga.
Pendant ce temps, les candidats eux ne cachent pas leur crainte de tomber sur des sujets dont les leçons n’ont pas été dispensées : « C’est vrai que les cours continuent depuis le 2 juin dans les classes d’examen, mais nous avons peur de voir le jour de l’examen des sujets qui n’ont pas été dispensés en classe, car les maitres n’auront pas le temps de finir le programme », s’inquiète ce candidat.
Il convient de rappeler que les autres examens notamment ceux du BAC, du CAP et du BT se tiendront durant le mois de novembre au Mali.
Andiè Adama DARA