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Etat des villes africaines 2018 : La dernière grande publication brosse une cartographie des investissements

La Banque africaine de développement annonce la publication «L’état des villes africaines 2018, la géographie de l’investissement africain», un grand rapport produit par ONU Habitat en collaboration avec la Banque et le département britannique du développement (DfID). L’état des villes africaines entend éclairer les décideurs politiques africains, surtout au niveau des collectivités locales, afin de leur permettre de saisir les nombreuses opportunités d’investissement et de croissance.

Dans un monde où les multinationales et les IED (investissements étrangers directs) déterminent de plus en plus l’avenir des villes par leur contribution au financement, à l’emploi, au savoir, au déploiement de technologies, de capital humain et d’infrastructures, il existe une forte interdépendance entre les villes et leur attractivité en matière d’investissement.
A partir des recherches approfondies menées par l’université de Witwatersrand à Johannesburg et l’Institut des études sur le logement et le développement urbain de l’université HIS-Erasmus de Rotterdam, le rapport explore les diverses façons dont l’Afrique pourrait financer sa stratégie de développement des villes par le biais de l’IED.
Le rapport formule des recommandations au niveau des pays et des régions, ainsi qu’à l’échelon continental, en tirant des leçons d’études de cas. La compétitivité verte est un facteur important pour attirer l’IED. À Kigali par exemple, l’étude révèle que son excellent classement parmi les villes les plus propres et les plus vivables d’Afrique a contribué à son succès au niveau de l’IED. Étant donné que l’Afrique en est encore à la première étape de l’industrialisation, le continent pourrait saisir cette opportunité pour choisir un modèle d’industrialisation et de croissance respectueux de ses ressources naturelles et de son environnement, privilégiant les sources d’énergie alternatives.
Shangaï préside le classement de l’IED au niveau mondial. Johannesburg se distingue en tant que “capitale de l’IED des entreprises en Afrique”, suivie de Nairobi, de Lagos et du Caire. Ces dernières hébergent aussi de grands centres financiers, des activités commerciales significatives et une Bourse internationale. Outre ses liens historiques avec l’Europe, Johannesburg est caractérisée par des infrastructures modernes et un environnement relativement favorable aux entreprises nationales et internationales, qui rendent la ville attractive pour les investisseurs étrangers. Les clusters industriels et commerciaux sont des catalyseurs de la croissance industrielle en Afrique, car ils aident les entreprises à surmonter les contraintes de croissance. Le regroupement facilite le partage des connaissances entre entreprises, l’accès à des infrastructures et à des services communs, aux bassins de main-d’œuvre et de matières premières, et favorise l’élargissement du marché.

Amadou Oumarou, Directeur du Département infrastructure et développement urbain  de la Banque, rappelle que «au cours des dix dernières années, la Banque a investi plus de 35 milliards de dollars américains dans les infrastructures de transport afin de relier les villes africaines à l’économie mondiale. Elle œuvre par ailleurs à l’amélioration du quotidien des habitants et à faire des villes des zones compétitives pour les entreprises».

Pathé TOURE

Lejecom

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