Depuis quelques jours, des otages maliens, des mains de leurs ravisseurs, sollicitent l’implication des autorités de la transition pour leur libération.

Dans au moins quatre vidéos postées sur les réseaux sociaux ces derniers temps, des personnes enlevées par des groupes terroristes dans notre pays donnent signe de vie, rassurent sur leur état de santé et appellent à leur libération.

Dans ces vidéos apparaissent trois citoyens maliens à savoir Abdou Agouzer MAIGA, un ancien député malien enlevé en avril 2023 à Koutiala ; Oumar DIAKITE, un caporal de l’armée malienne arrêté par le JNIM 18 mars 2023 entre Kouala et Nara. Enfin, Abdoulaye KANTE, agent des eaux et forêts enlevé à Kita, il y a plus de deux mois lors de l’attaque Sanangourou.
Ces trois maliens, des mains des terroristes, dans leur vidéo respective en plus de rappeler les circonstances de leur enlèvement lancent un cri de cœur aux autorités de la transition en vue de leur libération.
« J’étais blessé le jour de mon arrestation. Maintenant je suis en bonne santé », a affirmé le caporal malien en sollicitant l’implication du gouvernement pour sa libération afin qu’il puisse regagner sa famille.
Idem pour Abdoulaye KANTE, agent des eaux et forêts pour qui, il est difficile de faire plus de deux mois sans famille. S’il affirme se porter bien, il demande « au président de la transition Assimi GOITA et au Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA de faire tout leur possible pour négocier sa libération ».
Les deux personnes ont tenu à préciser que leur vidéo avait été enregistrée le dimanche 28 mai 2023. Avant celles-ci, c’était celle de l’ancien député qui a été postée sur les réseaux ; dans laquelle, il demande également aux autorités de se manifester pour sa libération.
Notre pays depuis 2012 est confronté à une crise sécuritaire entretenue par des groupes terroristes. Dans ces conditions, les prise d’otage ; les enrôlements forcés notamment des enfants ; les disparitions de personnes ; les viols ; les mariages forcés, etc. sont généralement les moyens utilisés par les groupes armés terroristes (GAT) pour maintenir les populations dans la psychose dans les localités qu’ils contrôlent.

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin