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Dramane Coulibaly Directeur Général d’EDM-S.A : «La société se porte plus ou moins bien… elle a besoin de l’accompagnement de l’Etat pour sauver l’année 2018»

Dans un entretien que le Directeur général d’EDM-S.A a bien voulu nous accorder, Dramane Coulibaly a fait le point sur la vie de la société de production et de distribution d’électricité au Mali. Il a notamment été question de la chaîne de production de l’électricité jusqu’aux consommateurs en passant par les difficultés auxquelles la société est présentement confrontée et les perspectives de l’entreprise.

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Selon le DG Dramane Coulibaly, Energie du Mali produisait 80% de l’électricité à partir de l’eau. De sorte que la société n’avait pas assez de problèmes financiers, et le coût de l’électricité était abordable. Mais, depuis quelques années, le niveau d’eau dans les fleuves a considérablement baissé. Cela a obligé EDM-Sa à produire plus de 70% de son électricité à partir de groupes électrogènes. Depuis l’an 2002, le coût de l’hydrocarbure a considérablement grimpé, augmentant de fait le prix de l’électricité. Actuellement, la société dépense 6 milliards de Fcfa par mois soit 200 millions de Fcfa par jour dans les hydrocarbures.

Selon le patron d’EDM-Sa, sa société produit de l’électricité à 130 Fcfa et le vend à 100 Fcfa. Il existe d’autres difficultés comme les pertes liées au câble, le transport de l’électricité et le vol. Aussi la société enregistre plus de 60 mille nouveaux abonnés par an. Alors qu’au même moment, la capacité des équipements de production d’électricité n’est pas améliorée, même si des travaux sont en cours pour prendre en compte ces manquements.

Pour sortir la tête de l’eau, EDM-Sa compte sur la subvention de l’Etat et les énergies renouvelables. C’est la raison pour laquelle, les centrales à base solaire, comme Ouélessébougou, Kolokani et Nara dans la région de Koulikoro, sont de plus en plus fréquentes à l’intérieur du pays. Aussi d’autres projets sont en cours pour faciliter la production de l’électricité à partir des eaux, du vent et du soleil. Mais ces projets ne verront le jour que dans 3 à 4 ans.

Avant l’opérationnalisation de ces projets, le DG pense que seuls les investissements peuvent permettre à sa société non seulement d’accroître ses capacités, mais aussi de tendre vers la satisfaction de ses clients. Parlant du soleil dans le nord du Mali, qui est sans nul doute un atout pour EDM-Sa, Dramane Coulibaly estime que les soucis sont à deux niveaux. D’abord, le transport de l’électricité dans l’extrême nord du Mali vers Bamako coûte très cher. Un kilomètre coûte 80 à 100 millions de Fcfa. Le coût global varie entre 100 à 200 milliards de Fcfa seulement pour le transport. Sans compter la production de l’électricité sur place.

Ensuite, il y a ce qu’on appelle la conservation de l’électricité produite pendant la journée pour la prise en charge de la nuit. Le problème à ce niveau est que le monde n’a pas encore de système pour conserver l’électricité à partir de 100 mégawats. Des recherches sont en cours à ce niveau également pour pouvoir conserver l’électricité. Si toutes ces conditions étaient réunies, EDM-Sa serait en mesure de produire l’électricité dans le nord du Mali et la mettre à la disposition de tout le Mali, et à moindre coût.

Parlant du partenariat avec la Côte d’Ivoire, le DG Coulibaly affirme qu’il se porte bien et même très bien. Dans la mesure où le pays des éléphants a augmenté de 30 à 60 le nombre de mégawat qu’il fournissait au Mali. Il a aussi salué et apprécié ce geste des dirigeants ivoiriens qui vise à aider le Mali dans l’électrification du pays. Le reste des 320 mégawats est produit par EDM-Sa à partir de l’eau avec les barrages de Manatali et de Sélingué, les centrales solaires et thermiques.

Selon Dramane Coulibaly, les coupures d’électricité sont dues entre autres au problème financier de la société, aux pannes techniques, au vol de l’électricité par certains individus mal intentionnés et au trafic de l’électricité par certaines sociétés de la place. Et surtout, au non paiement des factures par les gros consommateurs. Le DG invite l’ensemble des Maliens, en particulier, les clients d’EDM-Sa, au respect des engagements, et à faire un bon usage de l’électricité fournie par la société.

Le premier responsable d’EDM-Sa rassure l’opinion publique qu’il ne ménagera aucun effort pour donner une bonne image à sa société. Déjà, quelques actions sont à noter, comme obliger l’administration publique à payer ses factures, et tous ceux qui volaient le carburant et menaient d’autres activités nuisibles à la société ont été licenciés. Enfin, Dramane Coulibaly estime que sa société  (EDM-Sa) se porte plus ou moins bien. Il dit être convaincu qu’avec l’accompagnement de l’Etat et des clients, le défi sera relevé.

André Traoré

Dans un entretien que le Directeur général d’EDM-S.A a bien voulu nous accorder, Dramane Coulibaly a fait le point sur la vie de la société de production et de distribution d’électricité au Mali. Il a notamment été question de la chaîne de production de l’électricité jusqu’aux consommateurs en passant par les difficultés auxquelles la société est présentement confrontée et les perspectives de l’entreprise.

Selon le DG Dramane Coulibaly, Energie du Mali produisait 80% de l’électricité à partir de l’eau. De sorte que la société n’avait pas assez de problèmes financiers, et le coût de l’électricité était abordable. Mais, depuis quelques années, le niveau d’eau dans les fleuves a considérablement baissé. Cela a obligé EDM-Sa à produire plus de 70% de son électricité à partir de groupes électrogènes. Depuis l’an 2002, le coût de l’hydrocarbure a considérablement grimpé, augmentant de fait le prix de l’électricité. Actuellement, la société dépense 6 milliards de Fcfa par mois soit 200 millions de Fcfa par jour dans les hydrocarbures.

Selon le patron d’EDM-Sa, sa société produit de l’électricité à 130 Fcfa et le vend à 100 Fcfa. Il existe d’autres difficultés comme les pertes liées au câble, le transport de l’électricité et le vol. Aussi la société enregistre plus de 60 mille nouveaux abonnés par an. Alors qu’au même moment, la capacité des équipements de production d’électricité n’est pas améliorée, même si des travaux sont en cours pour prendre en compte ces manquements.

Pour sortir la tête de l’eau, EDM-Sa compte sur la subvention de l’Etat et les énergies renouvelables. C’est la raison pour laquelle, les centrales à base solaire, comme Ouélessébougou, Kolokani et Nara dans la région de Koulikoro, sont de plus en plus fréquentes à l’intérieur du pays. Aussi d’autres projets sont en cours pour faciliter la production de l’électricité à partir des eaux, du vent et du soleil. Mais ces projets ne verront le jour que dans 3 à 4 ans.

Avant l’opérationnalisation de ces projets, le DG pense que seuls les investissements peuvent permettre à sa société non seulement d’accroître ses capacités, mais aussi de tendre vers la satisfaction de ses clients. Parlant du soleil dans le nord du Mali, qui est sans nul doute un atout pour EDM-Sa, Dramane Coulibaly estime que les soucis sont à deux niveaux. D’abord, le transport de l’électricité dans l’extrême nord du Mali vers Bamako coûte très cher. Un kilomètre coûte 80 à 100 millions de Fcfa. Le coût global varie entre 100 à 200 milliards de Fcfa seulement pour le transport. Sans compter la production de l’électricité sur place.

Ensuite, il y a ce qu’on appelle la conservation de l’électricité produite pendant la journée pour la prise en charge de la nuit. Le problème à ce niveau est que le monde n’a pas encore de système pour conserver l’électricité à partir de 100 mégawats. Des recherches sont en cours à ce niveau également pour pouvoir conserver l’électricité. Si toutes ces conditions étaient réunies, EDM-Sa serait en mesure de produire l’électricité dans le nord du Mali et la mettre à la disposition de tout le Mali, et à moindre coût.

Parlant du partenariat avec la Côte d’Ivoire, le DG Coulibaly affirme qu’il se porte bien et même très bien. Dans la mesure où le pays des éléphants a augmenté de 30 à 60 le nombre de mégawat qu’il fournissait au Mali. Il a aussi salué et apprécié ce geste des dirigeants ivoiriens qui vise à aider le Mali dans l’électrification du pays. Le reste des 320 mégawats est produit par EDM-Sa à partir de l’eau avec les barrages de Manatali et de Sélingué, les centrales solaires et thermiques.

Selon Dramane Coulibaly, les coupures d’électricité sont dues entre autres au problème financier de la société, aux pannes techniques, au vol de l’électricité par certains individus mal intentionnés et au trafic de l’électricité par certaines sociétés de la place. Et surtout, au non paiement des factures par les gros consommateurs. Le DG invite l’ensemble des Maliens, en particulier, les clients d’EDM-Sa, au respect des engagements, et à faire un bon usage de l’électricité fournie par la société.

Le premier responsable d’EDM-Sa rassure l’opinion publique qu’il ne ménagera aucun effort pour donner une bonne image à sa société. Déjà, quelques actions sont à noter, comme obliger l’administration publique à payer ses factures, et tous ceux qui volaient le carburant et menaient d’autres activités nuisibles à la société ont été licenciés. Enfin, Dramane Coulibaly estime que sa société  (EDM-Sa) se porte plus ou moins bien. Il dit être convaincu qu’avec l’accompagnement de l’Etat et des clients, le défi sera relevé.

André Traoré

Dans un entretien que le Directeur général d’EDM-S.A a bien voulu nous accorder, Dramane Coulibaly a fait le point sur la vie de la société de production et de distribution d’électricité au Mali. Il a notamment été question de la chaîne de production de l’électricité jusqu’aux consommateurs en passant par les difficultés auxquelles la société est présentement confrontée et les perspectives de l’entreprise.

Selon le DG Dramane Coulibaly, Energie du Mali produisait 80% de l’électricité à partir de l’eau. De sorte que la société n’avait pas assez de problèmes financiers, et le coût de l’électricité était abordable. Mais, depuis quelques années, le niveau d’eau dans les fleuves a considérablement baissé. Cela a obligé EDM-Sa à produire plus de 70% de son électricité à partir de groupes électrogènes. Depuis l’an 2002, le coût de l’hydrocarbure a considérablement grimpé, augmentant de fait le prix de l’électricité. Actuellement, la société dépense 6 milliards de Fcfa par mois soit 200 millions de Fcfa par jour dans les hydrocarbures.

Selon le patron d’EDM-Sa, sa société produit de l’électricité à 130 Fcfa et le vend à 100 Fcfa. Il existe d’autres difficultés comme les pertes liées au câble, le transport de l’électricité et le vol. Aussi la société enregistre plus de 60 mille nouveaux abonnés par an. Alors qu’au même moment, la capacité des équipements de production d’électricité n’est pas améliorée, même si des travaux sont en cours pour prendre en compte ces manquements.

Pour sortir la tête de l’eau, EDM-Sa compte sur la subvention de l’Etat et les énergies renouvelables. C’est la raison pour laquelle, les centrales à base solaire, comme Ouélessébougou, Kolokani et Nara dans la région de Koulikoro, sont de plus en plus fréquentes à l’intérieur du pays. Aussi d’autres projets sont en cours pour faciliter la production de l’électricité à partir des eaux, du vent et du soleil. Mais ces projets ne verront le jour que dans 3 à 4 ans.

Avant l’opérationnalisation de ces projets, le DG pense que seuls les investissements peuvent permettre à sa société non seulement d’accroître ses capacités, mais aussi de tendre vers la satisfaction de ses clients. Parlant du soleil dans le nord du Mali, qui est sans nul doute un atout pour EDM-Sa, Dramane Coulibaly estime que les soucis sont à deux niveaux. D’abord, le transport de l’électricité dans l’extrême nord du Mali vers Bamako coûte très cher. Un kilomètre coûte 80 à 100 millions de Fcfa. Le coût global varie entre 100 à 200 milliards de Fcfa seulement pour le transport. Sans compter la production de l’électricité sur place.

Ensuite, il y a ce qu’on appelle la conservation de l’électricité produite pendant la journée pour la prise en charge de la nuit. Le problème à ce niveau est que le monde n’a pas encore de système pour conserver l’électricité à partir de 100 mégawats. Des recherches sont en cours à ce niveau également pour pouvoir conserver l’électricité. Si toutes ces conditions étaient réunies, EDM-Sa serait en mesure de produire l’électricité dans le nord du Mali et la mettre à la disposition de tout le Mali, et à moindre coût.

Parlant du partenariat avec la Côte d’Ivoire, le DG Coulibaly affirme qu’il se porte bien et même très bien. Dans la mesure où le pays des éléphants a augmenté de 30 à 60 le nombre de mégawat qu’il fournissait au Mali. Il a aussi salué et apprécié ce geste des dirigeants ivoiriens qui vise à aider le Mali dans l’électrification du pays. Le reste des 320 mégawats est produit par EDM-Sa à partir de l’eau avec les barrages de Manatali et de Sélingué, les centrales solaires et thermiques.

Selon Dramane Coulibaly, les coupures d’électricité sont dues entre autres au problème financier de la société, aux pannes techniques, au vol de l’électricité par certains individus mal intentionnés et au trafic de l’électricité par certaines sociétés de la place. Et surtout, au non paiement des factures par les gros consommateurs. Le DG invite l’ensemble des Maliens, en particulier, les clients d’EDM-Sa, au respect des engagements, et à faire un bon usage de l’électricité fournie par la société.

Le premier responsable d’EDM-Sa rassure l’opinion publique qu’il ne ménagera aucun effort pour donner une bonne image à sa société. Déjà, quelques actions sont à noter, comme obliger l’administration publique à payer ses factures, et tous ceux qui volaient le carburant et menaient d’autres activités nuisibles à la société ont été licenciés. Enfin, Dramane Coulibaly estime que sa société  (EDM-Sa) se porte plus ou moins bien. Il dit être convaincu qu’avec l’accompagnement de l’Etat et des clients, le défi sera relevé.

André Traoré

Soleil Hebdo

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