La Banque nationale de Développement agricole (BNDA) a construit au profit de l’Association malienne de lutte contre les Déficiences mentales chez l’Enfant (AMALDEME), un hangar en charpente métallique de 15m/20 de surface et 7m de hauteur, une aire de cinq jeux dont deux toboggans, deux manèges, un jeu à cheval pour un montant total de 12 000 000 FCFA. La remise de ces infrastructures a eu lieu le 1er décembre dernier dans la cour de l’Association en présence du chef de cabinet du ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé des Questions humanitaires, des Réfugiés et des Déplacés, Ali Tamboura, du directeur général de la BNDA, Souleymane Waïgalo, de la présidente du Conseil d’Administration de l’AMALDEME, Mme Yasmina Sanogoh et plusieurs autres invités.
Le chef de quartier de Lafiabougou Bougoudani, Mamadou Diarra a appelé les autorités maliennes à accorder une plus grande attention à l’AMALDEME. Le représentant du maire de la Commune IV du District de Bamako, Mandela Kéïta, a remercié et félicité les responsables de la banque pour leur soutien à cette association humanitaire. L’élu a appelé les bénéficiaires à prendre soin des infrastructures ainsi offertes.
A la suite de ces interventions, les pensionnaires de l’AMALDEME ont gratifié l’assistance de deux prestations chorégraphiques au son des tam-tams, un instrument de musique qui a des valeurs thérapeutiques chez cette catégorie d’enfants.
La BNDA est debout avec nous et debout pour le Mali
« Que dire, vraiment que dire de la BNDA », s’est exclamé Mme Yasmina Sanogoh, présidente du Conseil d’Administration de l’AMALDEME. « Tout récemment en octobre 2018, elle a investi pour la réalisation d’un de nos projets d’installation des modules solaires photovoltaïques d’un montant de plus de 11.000.000 F CFA », a-t-elle fait savoir.
La BNDA une fois de plus nous tend la main dans sa politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a déclaré Mme Yasmina Sanogoh. Selon elle, le hangar servira à abriter nos enfants du soleil, de la pluie et de la chaleur. Elle a en outre affirmé que l’aire de jeux inclusive, est conçue pour sensibiliser, briser les barrières, favoriser les amitiés, expérimenter des sensations, des mouvements, tester leurs limites. « Ce soutien pour les enfants et notre association est inestimable et pertinent, tant dans les approches éducatives proposés que dans le symbole de solidarité. En faisant cette action, vous honorez votre Institution, vous donnez une impulsion à l’action sociale pour le pays et vous donnez un exemple de solidarité active pour la Nation qui en a tant besoin en ses moments difficiles. Oui, difficile pour sa stabilité, difficile pour sa sécurité, difficile dans le dialogue mais aussi difficile dans le combat contre la Covid 19 qui a impacté négativement notre fragile économie. C’est dans ces conditions que la BNDA est debout avec nous et debout pour le Mali », a-t-elle affirmé.
Mme Yasmina Sanogoh, a exprimé, au nom des familles, des enfants et du personnel de l’AMALDEME, sa profonde gratitude et sa profonde reconnaissance à la BNDA pour cette action qui s’avère être une réelle preuve de solidarité et d’entraide en faveur des enfants déficients intellectuels.
Selon le directeur général de la BNDA, « les enfants à qui nous apportons notre soutien aujourd’hui ont certes un handicap qui les défavorise par rapport aux autres enfants de leur âge. Cela ne doit pas être pour autant un motif d’exclusion, de stigmatisation ou de discrimination à leur égard ». « Bien au contraire, ils méritent toute l’attention de la société, toute notre attention afin de ressentir le bonheur, la joie, l’amour dont ont besoin tous les enfants de leur âge afin de s’épanouir. C’est pourquoi, la Banque nationale de Développement agricole, depuis maintenant quatre ans, s’est montrée solidaire de l’Association malienne des Enfants déficients mentaux en lui apportant des appuis multiformes pour lui permettre d’accomplir sa mission d’assistance à ces enfants », a ajouté Souleymane Waïgalo.
Entreprise citoyenne solidaire des populations vulnérables
Il a rappelé que la banque verte a doté, en 2018, l’AMALDEME d’un système solaire d’une valeur de 11 000 000 de FCFA afin de rendre la structure autonome en électricité et permettre d’alimenter la pompe solaire pour le fonctionnement de son forage. « Cet investissement a permis à l’AMALDEME de réduire drastiquement de 80% de sa consommation d’électricité pour une économie de 34 055 000f sur quinze ans soit 2 270 000 par an et aussi de donner de l’eau potable à boire aux enfants », s’est-t-il réjoui. A en croire le directeur général, ce hangar en charpente métallique et cette aire de jeux inclusive permettra aux enfants de se divertir, de se socialiser, de s’épanouir, de développer leur imagination, d’améliorer leurs capacités psychomotrices tout en se mettant à l’abri du soleil et de la chaleur. « Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de notre Politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises adoptée en 2017 dont l’objectif est d’agir en faveur de la durabilité environnementale et sociale. C’est le lieu pour moi de remercier le gouvernement malien et toutes les entreprises et personnes de bonnes volontés pour tous les efforts déployés dans la prise en charge des enfants atteints de déficience. Mes remerciements vont également à l’endroit de l’AMALDEME qui ne ménage aucun effort et de manière totalement bénévole, pour faire sentir à chaque enfant qu’il est important et à chaque parent qu’il n’est pas seul face au handicap ». Souleymane Waïgalo a rassuré que la BNDA sera toujours là pour apporter son soutien à l’AMALDEME : « Je vous assure que la BNDA restera aux côtés de l’AMALDEME. »
Pour le chef de cabinet du ministre délégué chargé des Actions humanitaires, des Réfugiés et des Déplacés, Ali Tamboura, cette cérémonie est symbolique mais très significative. Selon lui, la BNDA est une entreprise citoyenne qui a toujours apporté sa solidarité aux populations vulnérables.
Après la coupure du ruban symbolique, les officiels ont visité les infrastructures.
Chiaka Doumbia
Source : Le Challenger