Après l’ouverture du Dialogue national inclusif par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, le samedi 14 décembre, les travaux ont officiellement démarré au CICB. Après deux jours du lancement, deux membres du Triumvirat ont été éjectés de leurs fauteuils de président de commission.
Après l’humiliation de l’opposition de refuser de participer au Dialogue national inclusif, le Triumvirat vient de subir un nouveau revers. Comme prévue par les termes de références, le triumvirat, composé de trois personnalités : Baba Akhib Haïdara, Ousmane Issoufi Maïga et Aminata Dramane Traoré, l’héroïne de Santoro ni Katatela, devrait prendre les rênes des trois commissions créées pour la circonstance.
Après deux jours de travaux, deux des membres du Triumvirat se sont vu éjecter de leurs fauteuils de président de Commission : le Médiateur Baba Akhib Haïdara et Aminata Dramane Traoré. Constat : Seul Ousmane Issoufi Maïga, l’ancien Premier ministre, préside une commission, notamment celle de la gouvernance. Par contre, les deux autres ont été tout simplement destitués par les participants à la tête des deux autres commissions, très sensibles. Cette situation incombe de la gestion obscure des deux personnes citées. Ayant vu venir leurs plans machiavéliques à prendre en otage le monopole des travaux, les participants ont tout simplement anticipé le coup et mettre de côtés les deux influentes personnalités.
Aminata et Baba Akhib n’ont pas bonne presse dans cette question de DNI. Ils ont à la base du blocage de plusieurs activités du Comité d’organisation, notamment le dépouillement des résolutions et recommandations. Ces personnalités sont allées jusqu’à dessaisir le président du Commission d’organisation, Cheick Sidi Diarra, des ampliations faites par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation concernant les notes de synthèse des assises communales, cercles et régionales.
Pis, ils ont allé jusqu’à censurer le comité d’organisation à l’ORTM par le biais du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré. A l’époque, l’ORTM avait même refusé de se soumettre à cette décision, orchestrée par le ministre Sangaré, à travers son chef de cabinet qui préside la Commission communication.
Pour effacer davantage le Comité d’organisation, le triumvirat et le ministre Sangaré sont allés jusqu’à créer un second Lobo pour la page face book du site, créée par l’Agetic par l’intermédiaire d’un fiston national à plusieurs dizaines de millions de F CFA.
Le président du CO aurait pris plusieurs coups, mais pétri de talent de diplomate a su supporter « ces sages », à titre de respect. Mais malgré, le sieur Diarra n’échappe à leur zizanie autour de l’organisation de ce dialogue. Il aurait été exclu un moment des rencontres des « sages ». Lui et ses collaborateurs. Ils auraient même rencontré, le triumvirat, le Premier ministre pour dire que l’ancien ambassadeur est « incompétent » à gérer l’organisation de ce dialogue. Rien d’autres, que ce Monsieur, leur laisse la main libre à dilapider les fonds de l’Etat. Chose que Cheick Sidi Diarra n’a jamais voulu. C’est grâce à son équipe que les participants ont en possession les 32 000 résolutions et recommandations. Ils leur ont fallu des nuits blanches pour en arriver à ce résultat tangible.
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