Rarement un discours d’IBK s’est approché de l’unanimité depuis qu’il est président de la République. Très agressif à l’accoutumée, le Chef Suprême des Armées s’est illustré à l’occasion du 20 Janvier par une adresse plutôt conciliante, qui contraste manifestement avec ses récentes sorties au vitriol contre les adversaires politiques déclarés. Même les gênantes révélations sur les énormes pertes infligées aux forces armées, durant l’année écoulée, n’a réussi à l’effaroucher au point de l’orienter vers le terrain des polémiques avilissantes. En choisissant d’être un vecteur de rassemblement et de communion de tous autour de l’outil de défense et de sécurité nationale, IBK aura désarçonné ses adversaires traditionnels qui s’attendaient sans doute à faire leurs choux gras de ses dérives et dérapages habituels. Reste à apporter des arguments plus convaincants face aux accusations qui ressurgissent en même temps du côté du Général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly, qui n’a pas visiblement pas choisi par hasard le 20 Janvier pour lancer son mouvement politique. En atteste cette affirmation tonitruante qui, à défaut de troubler la fête, retentit comme un démenti du merveilleux tableau dressé par le Chef Suprême des Armées.
La Rédaction
Le Témoin