Elles ont été imprudentes mais payent au prix fort celles qui cèdent à la facilité. Plusieurs filles imprudentes se sont cédées moyennant une récompense peu glorieuse à Bamako, en croire notre source.
C’est le cas de cette jeune dame qui est venu de l’Afrique centrale pour travailler comme aide-ménagère.
Elle raconte : « j’ai demandé une copine qui était venue à Bamako de me dire des informations sur un réseau de prostitution sinon la vente de corps ». Elle me raconte qu’il faut être belle en plus charmante pour tomber dans l’attention des forces onusiennes ». Ce fut le cas lorsque parmi celui-ci est venu vers moi, je lui ai filé le numéro de portable après il me contacte et m’a donné le rendez-vous dans un hôtel de la place à Faladié. Mais quand je suis arrivé à Bamako, je logeais en commune II. Chaque fois, j’étais en ville à la recherche d’un preneur parmi les agents de la Minusma. Puis que je sais conduire déjà et je m’achète une moto sur laquelle je fais un tour souvent là où ils peuvent avoir attention sur moi. Ce jour-là puis que je m’y attendais l’un d’entre eux m’a demandé mon nom où j’habite après échange de contact. Il m’a appelé et me donne rendez-vous pendant un week end. On s’est croisé dans un hôtel. Il m’a bien travaillé et ensuite m’a donné quelques billets. Après un temps de discussion, on est tombé d’accord pour me loger et me faire nourrir pendant six mois renouvelable. Chaque mois, il me donne deux cents mille francs et m’achète maintes choses que je lui demande pendant trois mois plus tard elle est venue me remercier car il s’agissait bien de cela la prostitution contre l’argent. Il m’a remercié sans que je ne lui demande me disant ca suffit maintenant que je peux partir. « J’ai répondu que certaines choses trop faciles doivent éveiller des soupçons pour les personnes un peu averties ».
Avec l’arrivée de la minusma, ainsi ont accouru des milliers de filles de la capitale comme beaucoup des jeunes dames de véritables professionnelles du sexe à Bamako comme celle-ci à la recherche d’un Eldorado. Sinon au risque de proxénète qui tire leur épingle de jeu, à l’en croire plusieurs jeunes qui travaillent pas ils renouent aussi de relation directe avec les forces onusiennes à Bamako et tirent leur compte du jeu. Ils trouvent des jeunes filles aussi prêtes en contre partie de percevoir de l’argent ce qu’elles appellent à Bamako« allocation de compagnonnage ».
De constat de plusieurs filles qui ont été déjà victimes, racontent leur calvaire. Tout de même pendant que le combat est perdu pour beaucoup de jeunes dames de l’intérieur comme de l’extérieur voisin dès l’arrivée de la Minusma au Mali selon un groupe de filles qui sanglotaient devant un salon de coiffure, affirme d’entre eux : « mes parents n’ont plus de choix, on me laisse sortir parce qu’eux-mêmes me demandent de l’argent sachant bien que je ne travaille pas » Une autre fille, à l’en croire aussi, on me travaille bien mais ils me donnent de l’argent, assise face à une autre qui dit se retenir parce qu’elle a été victime et son mec lui a trahi après être bien servi. Leur copine est toujours retenue à la maison et ses parents savent ce qui l’attend dehors, ajoute : « je suis venue simplement me tresser j’ai une heure seulement pour retourner à la maison consigne donnée par les parents. Tout ce qui arrive à mes copines je crois qu’elles ont cherché et ne doivent pas avoir peur un jour de surprise désagréable ». Pour avoir de l’argent ça demande plus de sacrifice mais dans ce cas vous devez faire d’effort pour dire quand vous cherchez la mauvaise aventure. Vous devez vous attendre aux conséquences, a-t-elle martelé.
Selon notre interlocuteur ressortissant de Kéniéba « tous ceux qui connaissent un peu le cercle de Kéniéba, région de Kayes au Mali ne sont pas surpris parce la débauche morale est une compétition entre les filles ». Elles ont envahi la zone d’orpaillage. Elles poursuivent là les orpailleurs même dans des hameaux isolés pour l’argent. Et elles ont fait beaucoup d’enfants. Plusieurs de jeunes dames quittent les capitales régionales et ailleurs pour prendre également part au jeu! Ce qui semble être la prédilection même au Mali encore qui ne surprend personne car la débauche morale est pleine croissance tel qu’à Bobo Dioulasso un coin plein des jeunes dames de toutes sortes appelé chez les maliennes et cela depuis les années 1990.
Source: Le Forum