Ils étaient une vingtaine de vidéastes ou videomans et Webtv parmi lesquels on peut citer l’Ouverture Media (OM), Kati24, Vestibule TV, SB24, BusinessclasseTV, Gaoinfo etc.
Le président de l’APPEL Mali, Modibo L Fofana, sans langue de bois, expliqué le danger et les risques qu’encourent certains videomans en diffusant certaines informations manipulées et erronées.
Pour lui, l’information doit être diffusée par des professionnels après le traitement. Et d’ajouter que le métier de journaliste est dangereux et risqué pour des amateurs qui se donnent le luxe de balancer des infos sans mesurer la conséquence. « La profession de journaliste est exigeante et sérieuse pour être exercée par un amateur. Disposer d’une page Facebook ne fait pas de personne un journaliste. On ne s’improvise pas journaliste en 24 heures car c’est une profession qui exige le respect de certains fondamentaux », a déclaré le président avant de prévenir que toutes publications faites par les videomans non professionnels n’engagent pas l’Association.
Le président APPEL Mali a été très clair dans son intervention en soutenant que seuls ceux qui s’inscriront dans la légalité en créant de vraies entreprises de presse avec le paiement des impôts pourront être acceptés au sein de l’appel Mali. Ainsi, dit-il, ils seront formés sur les fondamentaux du journalisme afin d’éviter les dérives sur les réseaux sociaux.
Le premier responsable de APPEL Mali a entretenu les videomans sur la nouvelle loi sur la cybercriminalité, qui, en l’absence de texte législatif régissant le secteur de la presse en ligne, se révèle être un danger pour les journalistes du domaine de la presse en ligne.
Le président, Modibo L Fofana, a appelé ses interlocuteurs à travailler à l’apaisement dans un climat social tendu pour le retour de la paix et de la cohésion sociale. Il a enfin promis son accompagnement aux jeunes qui souhaitent faire carrière dans le métier de journalisme.
A l’unanimité dans la salle de conférence de APPEL Mali, ces jeunes vidéastes ont tous exprimé leur désir d’être formés sur les notions fondamentales du journalisme. « Nous sommes conscients de nos limites mais nous voulons être bien formés afin de nous permettre d’exercer la profession », estime Tieba de Kati 24 . Même son de cloche chez Seydou Bocoum de SB24 qui demande à APPEL Mali, la mise en place d’un programme de formation à l’endroit des vidéastes.
Mohamed Kanoute
Source: Mali24