Ce 10 juillet 2019, le ministère de l’Économie et des finances a tenu la session technique de sa revue 2018 au CICB. L’objectif de cette rencontre était de faire le point de la mise en œuvre du cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD). C’était en présence du secrétaire général du ministère de l’Économie et des finances.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Économie et des finances, Benkaly N’go Traoré, cette revue 2018 est arrivée à son terme, le 31 décembre 2018.
Pendant ces trois dernières années, poursuit-t-il, le CREDD a pu servir utilement de cadre d’évaluation des résultats, de dialogue et de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, autour du processus de mise en œuvre des politiques et stratégies de développement de notre pays.
La revue annuelle est un moment privilégié de redevabilité, visant à rendre compte des résultats de la mise en œuvre des politiques publiques, a-t-il indiqué. Cette année, les revues sectorielles, dont les rapports validés devraient alimenter la revue du CREDD, ont toutes accusé des retards importants dans l’organisation et la tenue de leur session respective, et ce, malgré la transmission, dans les délais requis, de la lettre circulaire N° 0415/MEFSG du 5 février 2019 précisant le déroulement et les principales échéances du calendrier harmonisé, au titre de l’année 2019, a affirmé M. Benkaly.
Son objectif principal est de s’assurer que les politiques et stratégies gouvernementales de relance économique, de réduction de la pauvreté, des inégalités et de développement durable sont appliquées de manière satisfaisante, a-t-il ajouté.
La tenue conjointe ces dernières années de la revue du CREDD, des ODD, de la SCAP et de la RBC vise à harmoniser et à rationaliser les dispositifs de suivi de nos politiques et stratégies de développement pour plus de cohérence et de synergies d’actions en vue d’une meilleure coordination des actions de développement, a-t-il expliqué, M. Benkaly.
Ainsi, à l’instar de la revue de l’année dernière, la session de cette année sera couplée avec celle de la revue budgétaire conjointe (RBC), dans le but d’améliorer les résultats de l’exécution des politiques publiques, en lien avec les allocations des ressources budgétaires et financières de l’État et des partenaires techniques et financiers, a expliqué le secrétaire général.
En effet, cette configuration permet, sur la base des travaux des sessions techniques des revues CREDD et RBC, d’examiner les résultats majeurs, de partager les diagnostics, de formuler des orientations et de proposer des solutions idoines afin d’améliorer des résultats dans les différents secteurs, dit-il M. Benkaly.
Le de séance a invité les participants à analyser, sans complaisance, l’état de mise en œuvre du CREDD en 2018 tout en portant une plus grande attention sur le degré d’atteinte des résultats à travers le cadre de mesure de performance.
Par Jean Pierre Keita