La corruption est un comportement réprimé par le Code Pénal Malien. Est réputé être corrompu et puni comme tel, tout fonctionnaire ou agent public qui, pour lui-même ou pour un tiers, sollicite, agrée ou reçoit des offres, promesses, dons ou présents pour faire, s’abstenir de faire ou ajourner un acte de sa profession, ou qui reçoit une rétribution quelconque en rémunération d’un acte déjà accompli ou une abstention passée. Le corrupteur est également puni, est toute personne qui offre des dons ou des présents en vue d’obtenir en sa faveur ou pour un tiers, l’accomplissement, l’ajournement ou l’abstention d’un acte. La corruption est la violation des devoirs de probité, de fidélité et d’impartialité requis dans l’exercice d’une charge publique, au détriment de l’usager. Il y a corruption quand un individu se fait acheter pour s’abstenir de (ou pour) faire son travail, au moyen d’offres, de promesses, de dons ou présents; il y a également corruption lorsqu’un individu rémunère la complaisance d’un professionnel pour que celui-ci fasse honnêtement ou s’abstienne de faire son travail. Une stratégie efficace de lutte contre la corruption doit être à même d’apporter des résultats aux trois niveaux de relations qu’entretiennent les agents publics. De ce fait elle doit pouvoir apporter des réponses à la corruption intra-administration, inter-administration et administration-administré. Et ce, sur les aspects préventifs et répressifs. Le devoir d’un peuple est de maudire la corruption… A suivre. Le Poing
Ousmane Mohamed