Cette affaire enflamme les réseaux sociaux depuis quelques jours. Les versions des faits sont différentes. Lorsque les uns notent que le chef de la Brigade d’investigations judiciaires (BIJ) et son adjoint sont relevés pour une affaire, d’autres parlent de corruption. C’est dans cette multiplicité des idées que votre quotidien, ‘’Le Combat’’ est allé voir pour la manifestation de la vérité sur le cas du chef de la Brigade de Recherche du commissariat de 5e arrondissements et son adjoint.
Selon nos informations, le chef de la Brigade de Recherche (BR) du Commissariat du 5e arrondissement de Bamako et son adjoint ont été tous, relevés pour avoir pris 2 millions avec une dame (voir l’image) impliquée dans une affaire de Lesbianisme à Bamako pour échapper à la justice. À savoir que le chef de la BR et son adjoint sont poursuivis et non détenus. La justice est dans ses œuvres. Le parquet de la commune IV est passé par là, selon notre source.
D’autre part, dans la même affaire, notre confrère Serge Daniel note également que deux éléments de la Brigade de Recherche du Commissariat de Police de Bamako relevés pour une affaire de dessous de table. Toutefois, le Mali est victime de corruption et d’autres formes de crime depuis des années. Mais la poursuite judiciaire reste toujours sans une suite crédible. Pour certains cas, les chefs en charge du dossier sont les vrais coupables de ces faits malsains.
Pour ce qui concerne les investigations policières judiciaires, nous avons une vraie problématique. Nous notons également que le dossier de lesbianisme n’est pas malien et il faut aller jusqu’au bout pour mettre un terme à cela. Au Mali, la prostitution, la pédophilie, le Guy et autres prennent de l’ampleur.
Pour certaines, au regard de leur situation familiale et sociale, elles sont obligées de se vendre pour satisfaire les besoins. Des hommes pratiquent par ambition et manque d’argent. Les bars sont à flot, les petits rendez-vous sont au quotidien entre hommes et femmes, qu’ils soient mariés ou pas, malgré la religion.
Cette pratique a non seulement des conséquences sur la vie sociale, mais aussi sur les générations futures. Le pouvoir public, les chefs religieux et les parents sont interpellés à jouer leur partition.
Lassana SOW
Source: LE COMBAT