Le 6è congrès ordinaire du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali), se tiendra du 27 au 28 novembre prochain à Ménaka, a annoncé, lundi dernier, la commission nationale de renouvellement des instances de base du CNJ-Mali, au cours d’une conférence de presse, au siège du CNJ à Sotuba.
Le président de commission, Mamadou Baba Diakité, le principal conférencier, dans ses propos liminaires, a précisé que, dans le cadre de la bonne organisation des prochaines assises, le président national du bureau exécutif du CNJ-Mali, par la décision n°0015/Cen-SG du 05 juillet 2019, a créé la commission de renouvellement des instances de base du conseil. Il a aussi ordonné l’organisation de ce congrès ordinaire, conformément aux décisions de la réunion extraordinaire du 13 juin dernier de son organisation.
M. Diakité a expliqué que l’organisation de ces assises est une exigence statutaire mais aussi un signe de démocratie et de crédibilité, voire de remise en cause pour donner plus de vitalité à l’organisation.
Le conférencier a indiqué que du 15 septembre passé au 15 novembre prochain, les différents bureaux des conseils de jeunesse (bureaux communaux, locaux, régionaux et ceux des communes du district de Bamako) seront renouvelés. Et d’ajouter que ce 6è congrès ordinaire regroupera plus de 250 personnes, dont des délégués officiels, observateurs et représentants de la diaspora.
Le président de la Commission nationale de renouvellement des instances de base du CNJ-Mali a, aussi, fait savoir que la crise sécuritaire multiforme sans précédant à laquelle notre pays est soumise, donne au contexte de ce congrès une gravité particulière.
« C’est l’occasion pour les jeunes d’adopter des recommandations fortes, afin que des mesures vigoureuses et radicales puissent être prises pour que la paix, la cohésion nationale et le vivre ensemble soient restaurés et se raffermissent davantage », a-t-il dit.
Il a également souligné que les recommandations, à l’occasion de l’élection du nouveau bureau, seront des orientations pour l’ensemble des jeunes du pays. Ainsi, les questions de sécurité, de paix de coexistence dans l’harmonie des relations millénaires tissées entre communautés, l’épineux problème de création des emplois des jeunes pour atténuer le flux migratoire, seront au cœur des discussions du congrès.
Selon lui, le contexte que le pays traverse, impose aux jeunes des efforts pour faire de ce congrès, celui de l’union et non de la division, des retrouvailles et non des rancunes. « Tout délégué, candidat qui utilisera la violence (verbale ou physique) comme moyen de d’expression est d’office disqualifié et mis à la disposition des autorités judiciaires », a-t-il lancé, ajoutant que sa commission reste optimiste et attend des participants l’exemplarité.
YD/MD
(AMAP)