Les rumeurs succèdent aux rumeurs à moins de quatre semaines du coup d’envoi de la CAN 2021, programmée du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Le 6 décembre, un bruit, répandu par un ancien membre de la CAF, l’Egyptien Abdel Moneim Hussein, et relayé par des médias peu rigoureux, s’était mis à courir sur les réseaux sociaux : la CAN pourrait être délocalisée au… Qatar.
Invité trois jours plus tard de RFI, le directeur de la Communication de la CAF, Alexandre Siewe, s’était refusé à commenter ce qu’il considérait comme une vulgaire fake-news. Mercredi matin, RMC Info fait état d’informations relatives à une possible annulation de cette 33e édition. Selon le média, la Confédération africaine de football aurait elle-même entamé une réflexion à ce sujet. Là encore, point de démenti de la CAF.
« La CAF ne peut pas se reposer »
Alors, info ou intox ? Direction Yaoundé. Dans la capitale, les équipes s’activent pour que le grand stade d’Olembé soit fin prêt pour le match d’ouverture entre le Cameroun et le Burkina Faso. Sur son site officiel, cafonline.com, la CAF apparaît entièrement tournée vers la préparation de l’événement. On y apprend que son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, se trouve sur place (photo) et a tenu plusieurs réunions, notamment avec le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, et le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie.
Avec un seul mot d’ordre : travail. « Nous ne pouvons pas nous reposer, déclare Mosengo-Omba. Nous devons travailler 24 heures sur 24. Je ne me repose pas, le COCAN ne peut pas se reposer. La CAF ne peut pas se reposer. Tout le monde doit joindre ses efforts. Nous voulons voir une grande Coupe d’Afrique des Nations ici au Cameroun en janvier de l’année prochaine. »
Les clubs européens ont haussé le ton
Une réponse à la menace des clubs européens. Restons dans le réel. La semaine dernière, l’Association européenne des clubs (ECA) a envoyé un courrier à la FIFA et à la CAF. Très ferme, le document rappelait qu’en ces temps de pandémie, des conditions devaient être respectées pour la libération des joueurs parmi lesquelles le respect d’un strict protocole anti-Covid, ou encore la non-imposition de périodes de quarantaine susceptibles d’allonger de facto la durée de l’indisponibilité des joueurs. Et l’ECA de conclure alors en estimant que certaines de ces conditions n’étaient pas remplies à date.
Des annonces attendues sur le Covid
On comprend mieux que parmi les sujets en discussion, les protocoles Covid-19 de la CAN arrivent en tête de liste. Si le dispositif sanitaire relatif au public a été présenté dans la semaine, des précisions sont encore attendues quant à l’encadrement des joueurs. « La CAF et le gouvernement camerounais ont trouvé un terrain d’entente sur la gestion de la compétition. Les détails et les résultats de ces discussions seront révélés plus tard dans la semaine », précise encore la CAF, qui ne donne décidément pas l’impression d’envisager l’annulation de sa compétition phare.
Source: https://www.beinsports.com/