Les membres du grin témoignent que s’il y a un homme politique au Mali qui est vraiment sur le terrain auprès des populations jusque dans le fin fond du pays, c’est bien l’ex-Premier ministre, Moussa Mara. Ils affirment que le fondateur du parti Yéléma fait de la realpolitik qui est de s’instruire à la source des vraies difficultés et des vraies aspirations du peuple malien.
En revanche, ils pensent que le contexte sécuritaire actuel ne milite pas en faveur de ce genre de déplacement. “Il doit éviter ces zones à haut risque parce qu’il est une personnalité de ce pays, donc il pourrait être un otage de grande valeur aux yeux des terroristes”, disent-ils.
Au grin, les membres croient savoir que l’ancien Premier ministre semble minimiser l’insécurité qui règne dans le Centre et le Nord du Mali au regard de ses récents déplacements à Ménaka et d’autres localités. Ils disent que ces zones constituent un refuge pour les groupes terroristes, qui y mènent fréquemment des attaques et des enlèvements.
Les membres du grin rappellent le triste cas de feu Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition au régime d’IBK qui a été enlevé le 25 mars 2020 avec une douzaine de membres de sa délégation lorsqu’il se déplaçait dans son fief électoral à Niafunké dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, en campagne pour les élections législatives du 29 mars.
A entendre les membres, cette affaire devrait servir de leçon à toute personnalité ou homme politique y compris Moussa Mara par rapport à leur déplacement.
Ibrahima Ndiaye
Source : Mali Tribune