Le point de presse était animé par Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse et coordinateur de la cellule de crise des organisations de la presse pour la libération d’Aliou Touré, en présence de Fakara Fainké, président de l’Unajom, ainsi que plusieurs membres de ladite cellule. C’est pour donner plus d’amples explications sur les circonstances de l’enlèvement de notre confrère Aliou Touré, directeur de publication du journal “Le Démocrate” que les membres de la cellule de crise des organisations de la presse pour la libération du journaliste ont initié ce point presse. Selon Bandiougou Danté, président de Maison de la presse, Aliou Touré a été enlevé le jeudi 6 avril dernier par des hommes armés et cagoulés lorsqu’il s’apprêtait à prendre son véhicule. Ceux-ci lui ont mis une cagoule sur sa tête et l’ont conduit à une destination jusque-là inconnue.
“Dans un pays de droits, de liberté, de telle pratique relève de la vie de jungle. Quand on peut disparaitre ainsi, les auteurs de ces pratiques, que ce soient des groupes officiels ou officieux, n’honorent ni la République ni la démocratie et cela ne sert pas la Transition. Aimer son pays, c’est protéger son image, c’est éviter à ce que des comportements négatifs de ce pays soient projetés vers le monde extérieur. De toute façon, quel que soit l’auteur de cette pratique, un doigt accusateur sera porté sur l’Etat qui a la responsabilité de protéger tous les citoyens.
Nous interpellons les plus hautes autorités du pays qu’ils prennent toutes leurs responsabilités face à une telle pratique, qui ne doit pas rester impunie. Les auteurs doivent être recherchés, reconnus et qu’ils répondent de leurs actes”, a-t-il martelé.
Pour sa part, Aliou Touré a remercié l’ensemble de la presse et tous ceux qui se sont mobilisés pour sa libération. “Louage à Allah Soubhanah Wa Tallah, je remercie toutes les organisations de la presse surtout la cellule de crise mis en place pour ma libération. En plus de cela, je remercie également le CNDH, les organisations de la société civile, les responsables des partis politique pour ce soutien massive”, a-t-il laissé entendre.
Mahamadou Traoré