En début juillet 2019, un gérant de cafeteria sis au quartier Yirimadio s’est vu la mère de ses deux filles s’enfuir avec un rapatrié d’une autre nationalité qui vivait dans un centre d’accueil tout près de son commerce.
FG est une jeune femme mère de deux enfants. Son époux AK l’avait laissée au village un moment afin de pouvoir s’installer convenablement à Bamako. Chose faite, l’époux demanda à ses parents de lui envoyer son épouse. Ils vivaient ensemble dans la quiétude à la cafétéria qui leur permettait de trouver leur pain quotidien. Ils étaient heureux avec leurs deux enfants et ne se plaignaient de rien.
Non loin de leur cafeteria, se trouve une Ong qui s’occupe des rapatriés de différentes nationalités au Mali. Ainsi, ces étrangers allaient y prendre du café et restaient causer souvent. Cela devint une habitude et même à l’absence du mari, les étrangers étaient là avec l’épouse. L’hospitalité est malienne, dit-on.
Alors un soir, l’épouse FG demanda la permission à son époux de désormais aller préparer le repas pour les étrangers dans la cour du centre d’accueil. Sous quelle condition ? Elle en a sûrement discuté avec eux. Selon notre source, l’époux ne soupçonnait rien autorisa la mère de ses enfants. Erreur.
La vie quotidienne de FG changea donc, car elle devait accomplir ses devoirs domestiques avant d’aller à son lieu de travail. Elle devint ainsi une restauratrice jusqu’au jour où l’un des étrangers disparaît avec FG.
A K, inquiet et désespéré, voulu impliquer les gendarmes afin de retrouver son épouse mais malheureusement, il n’avait pas d’acte de mariage car lui et son épouse n’ont rien signé à la mairie. Selon cette même source, ces étrangers viennent et repartent dans un bref délai, car ils attendent juste que certaines formalités soient remplies pour qu’ils regagnent leurs pays d’origine.
Source : La Sirène