Bamako, parmi les capitales les plus sales, devient une ville où on ne peut plus bien respirer. Pendant la saison sèche, la poussière nous inonde et en période d’hivernage, à cause des égouts bouchés par les ordures les inondations sont fréquentes.
La ville des trois caïmans est désignée comme la ville la plus polluée du Mali. Dans toutes les ruelles, on remarque des tas d’ordures entassées. Parfois les riverains ont des difficultés à bien respirer à cause de l’odeur que dégagent ces déchets.
À cet effet on peut même applaudir la venue des masques. Ils ne protègent pas seulement contre le covid-19, mais empêchent aussi les gens contre les mauvaises odeurs et la poussière.
Les autorités doivent en faire leur priorité pour protéger les habitants. Plusieurs maladies sont liées à ces saletés avec lesquelles nous vivons quotidiennement. Aujourd’hui, les rues ne sont plus nettoyées. L’Ozone qui le faisait a disparu des écrans. Certains experts disent que c’est un gros village. Elle n’a pas encore entamé l’étape de ville à cause de la composition de la ville. Les maires, au lieu de s’adonner à la spéculation immobilière, devront tout d’abord mettre en avant la santé de leurs co-citoyens. Il est temps que cela change au Mali, il y va de notre santé à tous.
D. Sanogo
Source : LE COMBAT