VOYAGE D’IMMERSION A BAFO
L’ABS renforce la connaissance de ses étudiants sur la citoyenneté
L’université African Business School a organisé un voyage d’immersion à l’intention de ses étudiants, du 14 février au 28 février 2022, au Centre d’instruction militaire de Bafo (région de Ségou). La sortie avait un double objectif : permettre aux étudiants d’avoir une approche pratique des réalités du terrain et renforcer leur connaissance dans le domaine de la citoyenneté. La cérémonie de restitution du séjour a eu lieu, le samedi 19 mars 2022, au mémorial Modibo Keita, en présence de Mossa Ag Attaher, ministre de la jeunesse et des sports.
Depuis son ouverture, l’université African Business School (ABS) a comme vision d’impulser un leadership jeune africain, particulièrement malien. Pour gagner ce pari, l’ABS s’appuie sur un programme pédagogique basé essentiellement sur la pratique et sur le développement personnel. Dans le souci de créer une ouverture entre ses étudiants et le monde du travail, l’université African Business School a mis en place un programme d’immersion. Lequel permet, selon Mme Sockhna Maryama Thiam, la directrice, de proposer fréquemment à ses étudiants de faire des voyages d’études pour s’imprégner des réalités du pays et de différents acteurs socio-économiques dans tous les domaines.
De ce fait, du 14 février au 28 février 2022, des étudiants d’African Business School ont effectué un séjour au Centre d’instruction militaire de Bafo. Pour les étudiants de l’établissement, l’objectif était clair : développer leurs aptitudes au management et à la prise de décisions en situation de crise et de stress. Durant deux semaines, ces futurs managers ont appris à repousser leurs limites à travers des simulations et des épreuves sportives.
Cette formation militaire participe de la construction citoyenne des étudiants. Et aussi de leur remobilisation scolaire. Cette immersion dans le monde miliaire prépare les jeunes étudiants à une meilleure insertion dans la vie professionnelle et sociale. « Les étudiants d’African Business School ont été initiés à des valeurs communes de camaraderie, de solidarité et de dépassement de soi. Par la découverte du terrain militaire, ils ont appris à donner du sens à leur engagement dans l’édification de la nation », a déclaré Mme Sockhna Maryama Thiam, directrice d’ABS.
Et la directrice de se réjouir de ce que ses étudiants ont pu apprendre pendant le séjour à Bafo : « Il a été l’occasion pour ces futurs cadres supérieurs d’être plongés au cœur de la réalité de la vie militaire. Ces futurs managers ont ainsi pu tester et développer leurs aptitudes au commandement et à la prise de décisions dans des situations de crise et d’urgence ».
Pendant les deux semaines d’immersion, les étudiants ont été soumis à différentes épreuves physiques et psychologiques dans le cadre d’un programme pédagogique visant à leur inculquer un esprit de solidarité, d’entraide et de dépassement de soi. « A African Business School, nous mettons un accent particulier sur la pratique. En effet, la pratique est au cœur du projet de développement pédagogique d’ABS. Parce qu’aujourd’hui, la concurrence est rude… Ce qui fait la différence, ce sont les connaissances, les compétences, l’expérience et le diplôme. Et nous tenons à tous ces facteurs qui peuvent aider nos étudiants à être indépendants, à être en phase avec les besoins des entreprises et libres de leurs choix », a précisé Mme Thiam.
Très émerveillé par les démonstrations faites par les étudiants dans la salle, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher a tenu à témoigner ceci : « Les échos qui me sont parvenus m’ont permis de me rendre compte que vos étudiants ont fait preuve de courage et d’abnégation durant tout leur séjour. Aujourd’hui, j’ai encore eu la preuve, en voyant de mes propres yeux, ce qu’ils ont appris pendant ce temps. Ils ont pu se rendre compte d’eux-mêmes pendant ce si peu de temps de toute la complexité du métier de celles et de ceux dont la mission première est d’assurer la sécurité des populations, souvent au péril de leur vie ».
Seydou FANÉ
Source: Les Échos- Mali