Cependant, elle est jugée un peu limiter vu le potentiel agricole du pays. Jusque-là au Mali, la culture de la terre est l’activité qui domine le plus. La filière pastorale, malgré son influence et sa place indispensable, est mal exploitée et manque toujours de projet entrepreneurial. Le coton, le maïs et d’autres cultures restent produits ferres alors que nous avons l’élevage, la pêche et d’autres filières qui, de nos jours, ont plus de valeur ajoutée.
Il est temps pour le Mali d’intervenir dans le sens large du terme dans toutes ses filières pour lui permettre de réaliser son ambition d’autosuffisance alimentaire. Il lui est indispensable de palier sa dépendance face à certains produits de consommation de base. Il s’agira donc, pour lui, de donner un coup de pouce à la filière Agricole dans le but de porter une valeur ajoutée aux différentes chaines tant sur le plan national qu’international.
Le Mali reste une référence en matière d’agriculture, d’élevage, et de pêche. Aussi, il dispose d’énormes potentialités en matière de production fruitière, en l’occurrence, le Cajou, le Karité, et la Mangue. Même si beaucoup reste à faire pour satisfaire la demande nationale, la production maraîchère ambitionne de couvrir la consommation locale avec les légumes produits un peu partout sur le territoire avec sa diversité : la tomate, la pomme terre, l’oignon, le haricot etc.
Malgré sa production en quantité plus ou moins suffisante, le manque d’organisation du secteur, les difficultés de conservation des productions et de mécanisation de l’agriculture constituent des obstacles à l’obtention de la valeur ajoutée. Sans oublier que l’exportation de ses produits sans transformation est un manque à gagner pour les paysans et le pays.
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews