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Après le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine: Les présidents Assimi Goïta, Ibrahima Traoré et Faustin-Archange Touadéra dans le viseur de la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, vendredi 17 mars dernier, un mandat darrêt contre le président russe, accusé de crime de guerre en Ukraine. Derrière cette mise en scène dune organisation criminelle au service des intérêts des puissances impérialistes se cache un nouveau plan de déstabilisation des pays alliés de la Russie en Afrique.

Les dirigeants malien, burkinabé et centrafricain sont désormais dans la ligne de mire des juges de La Haye qui comptent couper la racine du mal pour laisser le champ libre aux multinationales dont le seul dessein est de piller les richesses africaines.
À la surprise générale des uns et des autres, la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye aux Pays- Bas, a lancé, vendredi dernier, un mandat darrêt contre le président russe, Vladimir Poutine. Elle accuse le chef de lÉtat russe de crime de guerre en Ukraine. Ce mandat darrêt intervient à un moment où les soutiens occidentaux de lUkraine rencontrent toutes sortes de difficultés pour venir à bout de la Russie. Au bout de leurs sanctions économiques sur lesquelles ils avaient placé tout leur espoir pour étouffer la Russie, cest léchec militaire, malgré la présence de leurs mercenaires aux côtés de larmée ukrainienne. Et pour amuser la galerie, comme ils savent le faire chaque fois quils sont en difficulté, ils sortent leur dernière cartouche: la justice.

Le comble. La Russie nest pas membre de la CPI. Elle a signé le Statut de Rome, mais ne la pas ratifié. Comme beaucoup dautres pays, elle ne reconnaît pas la compétence du tribunal international, érigé pour juger tous ceux qui ne soufflent pas dans la même trompette que les gendarmes du monde. Comment peut-on lancer un mandat contre le dirigeant dun pays non membre de la cour ? Cela sappelle de la comédie. Les défenseurs de lUkraine cachent bien mal les échecs de leurs soutiens multiformes à ce pays, dont ils avaient assuré son président dune victoire éclatante au bout de quelques mois de combats. Face à cette déconvenue, ils se lancent dans un combat sans issue. La justice dont ils ont la clé pour punir ceux qui se mettent au travers des intérêts générés par leurs entreprises sur le sol africain.
Mais ce quil faut comprendre dans cette affaire, cest le jeu trouble du tribunal qui se met au service de la politique. Derrière cette mise en scène de la CPI, une organisation criminelle au service des intérêts des puissances impérialistes se cache un nouveau plan de déstabilisation des pays alliés de la Russie en Afrique.
En réalité, la CPI ne vise pas le président Vladimir Poutine, mais les dirigeants du Mali, du Burkina Faso et de la Centrafrique, alliés de la Russie. Ils sont désormais dans la ligne de mire des pays comme la France et les Etats- Unis qui instrumentalisent la Cour pénale internationale à leurs fins. Ces trois pays ont en commun linsécurité et le soutien de la Russie. Les deux premiers font face aux supplétifs des armées occidentales, péjorativement appelés terroristes ou djihadistes. Le troisième combat des rébellions armées et soutenues par ses voisins avec laide la France.
Après Poutine, les yeux sont braqués sur le continent africain, où certains pays ont bravé linterdit : couper le nombril colonial en se tournant vers la Russie, considérée par les Occidentaux comme un envahisseur dans leur pré-carré. Ils ne supportent pas le soutien de la Russie au Mali, au Burkina Faso et à la Centrafrique dans leur lutte déradiquer linsécurité née de la déstabilisation de la Libye par lancien président français Nicolas Sarkozy, un potentiel client pour la CPI. Même si ces pays se battent encore contre linsécurité provoquée et entretenue par les Occidentaux pour leur survie, le soutien de la Russie est apprécié à sa juste valeur par la jeunesse africaine qui veut aujourdhui une rupture totale avec les anciennes puissances coloniales. Elles les critiquent de maintenir au pouvoir des hommes à leur solde, malgré les crimes odieux quils commettent contre leurs propres populations et les accusent de complicité avec les groupes armés terroristes pour fragiliser lAfrique. Ce qui fait quaujourdhui la coopération russe a le vent en poupe en Afrique. Et pour freiner lavancée russe sur le sol africain, il faut couper la racine du mal. Comment ? Il faut punir les présidents malien, burkinabé et centrafricain.
Ils seront accusés de génocide. On le sait, depuis larrivée du colonel Assimi Goïta à la tête de la transition malienne en mai 2021, les ennemis de notre pays ne dorment que dun il. La nouvelle dynamique impulsée à notre diplomatie dérange les sangsues. À commencer par des vrais faux démocrates et leurs maîtres à penser en Europe. Et pour donner une belle correction à cet officiel qui protège les intérêts de son pays, on cherche à réunir les preuves dun génocide contre lui. Pour cette sale besogne, les médias de la haine, des traitres maliens et des soi-disant organisations de défense des droits de lHomme sont mis à contribution. Ils ne ratent aucune occasion pour transformer les victoires de larmée malienne sur leurs complices terroristes de génocide contre lethnie peulh. Ces informations mensongères sont relayées durant des semaines par des médias de la terreur et les plateaux de télévisions sont pris dassaut par les traitres maliens pour justifier linjustifiable. Moura, un village situé dans la région de Mopti, est passé par là. On a accusé les forces de défense et de sécurité du Mali de massacrer les Peulh. Pensant enfoncer le Mali, les médias français donnent la parole à des gens qui ne parlent même pas la langue peuhle du Mali. Ils sont trahis chaque fois par laccent.
Dans cette entreprise de diabolisation de notre pays, ils pointent du doigt les coopérants russes qui tuent les populations civiles, pillent lor du Mali, violent les femmes. Ils les qualifient de mercenaires et accusent le Mali dentretenir des relations avec le groupe Wagner, un mot qui coupe leur sommeil.
Le Burkina Faso et la Centrafrique sont sur le même registre que le Mali. Ils collaborent avec les mercenaires russes dont, selon eux, leur objectif nest pas de lutter contre le terrorisme, mais de piller les ressources naturelles. Ils pensent réunir les preuves dun génocide contre les trois présidents pour les arrêter afin de couper la tête du serpent. Mais ils se trompent de combat. Le Mali sest engagé dans une guerre contre les hommes quils ont fabriqués pour créer le désordre sur le continent africain pour mieux profiter de ses richesses et cela avec le concours de leurs relais dits démocrates, véritables poisons dans la déliquescence de lAfrique. Le Mali sortira victorieux de ce complot international dont le but est de diviser notre pays pour uniquement servir les intérêts des puissances néocoloniales.
Si George Bush et Nicolas Sarkozy ne sont pas traduits devant la CPI, qui se sont rendus coupables des crimes les plus odieux, il serait indigne de porter atteinte à lhonneur et à la dignité des braves hommes qui défendent les intérêts de leur pays face à des monstres.
Yoro SOW

L’inter de Bamako

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