Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Annoncé comme un état en descente aux enfers : Le Mali Kura se redresse et libère la ville de Kidal

Djandjo aux 5 colonels et au Pm Choguel Kokalla Maiga

Au lendemain du coup d’état du 19 août 2020 perpétré par les 5 colonels et de la rectification le 24 mai 2021 qui a vu le Dr Choguel Kokalla Maïga, occuper le fauteuil de Premier ministre, les relations entre le Mali et une partie de la communauté internationale, singulièrement celle d’obédience otanienne ont connu des moments difficiles.

La dégradation est allée crescendo, allant de l’embargo des pays membres de la CEDEAO et de l’UEMOA sous influence de la France, en passant par la fermeture des chaînes de télévision françaises, le renvoi de l’ambassadeur de la France, les renvois de la Force Barkhane, de Takuba et tout récemment de la MINUSMA…, les oiseaux de mauvais augure, exprimant au fond, ce qu’ils souhaitaient pour notre pays, prédisaient le chaos. Mais revoici le Mali Kura debout, entrain de sonner comme un gong sur leur conscience. Parce que face à la dégradation de la situation, les 5 colonels et le Premier ministre Choguel K Maiga ont pris le taureau par les cornes. Certes, les débuts n’ont pas été faciles, face à une classe politique et à des ennemis internes qui mangent dans la main du déstabilisateur. Que de progrès notoires ont été enregistrés sur le plan militaire. Nos anciens hommes politiques, Dieu a voulu que certains soient témoins de l’histoire, avaient pensé, sciemment ou inconsciemment qu’une armée forte était un danger pour la démocratie. Mais, c’est tout le contraire. Ce retour de l’armée à Kidal après 11 ans en est la parfaite illustration. Qu’est-ce que le déstabilisateur n’a pas fait pour que l’armée reste affaiblie et boutée hors de cette ville sanctuaire ?

Depuis la rectification de la trajectoire de la transition le 24 mai 2021, les relations entre une partie de la communauté internationale et notre pays a pris une courbe descendante à la suite de plusieurs divergences entre les deux. Les autorités de la transition ont profité de ces points noirs pour reconstituer l’armée à la faveur d’un repositionnement stratégique vigoureusement combattu par l’ennemi. A la suite de cette mission, une victoire éclatante de l’armée sur les terroristes de Kidal soutenus par la MINUSMA. Ce n’est pas un secret en leur infligeant une lourde perte. Ces terroristes qui étaient devenus de fait les maîtres de la ville et même de la région, n’avaient de dessein que la partition de notre pays. Nos frères Touaregs sont archis minoritaires même à Kidal à plus forte raison sur tout le territoire national. Et dans la ville de Kidal, c’était une minorité armée par la France, violente qui l’en imposait au reste de la population laissée pour compte. Pendant tout ce siège, l’armée donne la preuve à juste raison-que la majorité des otages n’avaient même pas de l’eau à boire. C’est pourquoi l’une de ses priorités a été de faire des forages pour donner à boire aux martyres des terroristes et de leur allié français. Mais comment une telle minorité des minorités peut-elle réclamer plus des ¾ du territoire national ? Rien de plus naturel que la victoire de l’armée sur les terroristes soit non seulement célébrée dans tout le Mali, à l’extérieur et surtout à Kidal. Sans risque de se tromper cette libération est avant tout une libération pour les habitants de la ville qui ont vécu dans l’ombre de l’instabilité et de l’insécurité. Plus de 11 ans sous le joug des frères ennemis manipulés, sans aucun projet de développement. Il était temps de voler au secours de ces pauvres, contrairement au narratif des menteurs otaniens.

Certes, une guerre n’est jamais bonne, mais elle peut être juste et justifiée comme celle du Mali car, une poignée de personnes avaient pris en otage la majorité en leur imposant leurs propres lois sans consultation et sans son consentement. La seule et unique sortie de crise était la guerre.  Il est clair que le chemin vers la stabilité est un processus, mais il revient à ceux qui se reconnaissent Maliens de déposer les armes et de revenir en famille. Le renforcement de la cohésion sociale sera une étape cruciale dans le processus de consolidation de cette victoire. Les forces armées soutenues par la nation toute entière sont prêtes à relever ces défis avec la même détermination. Mais d’ores et déjà, les Maliens dans leur majorité dédient le Janjo ( la chanson dédiée chez nous aux grands hommes) aux 5 Colonels et au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.

Fousseyni SISSOKO

NOTRE VOIE

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance