La cérémonie s’est déroulée, hier dans un hôtel de la place, quelques heures avant le départ de la sélection nationale au Cameroun pour la grande messe du basket-ball continental
La 25è édition de l’Afrobasket féminin se tiendra du 18 au 27 septembre au Cameroun. Pour la 12è fois d’affilée, les Aigles Dames seront présentes au grand rendez-vous continental et tenteront de rééditer l’exploit réalisé en 2007, lorsque l’équipe s’était hissée sur la plus haute marche du podium, en dominant le Sénégal en finale.
Avant de s’envoler pour le Cameroun, la sélection nationale féminine a reçu le Drapeau national, hier des mains du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher.
La cérémonie de remise du Drapeau national s’est déroulée, en présence du 1er vice-président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB), Amadou Traoré. Dans une brève allocution, celui-ci a insisté sur l’attente du peuple malien pour cette 25è édition de l’Afrobasket et exhorté les joueuses à se battre pour faire honneur au Drapeau national. «Les souvenirs de Dakar 2007 (sacre de la sélection nationale féminine face au Sénégal, ndlr) restent encore vivaces dans les esprits.
Tout le monde se rappelle de cette belle campagne du Mali et tout le monde rêve de voir à nouveau notre pays sur le toit du continent. Le pays compte sur vous pour revenir du Cameroun avec le trophée de l’Afrobasket», a dit Amadou Traoré, assurant Nassira Traoré et ses coéquipières du soutien de la Fédération malienne de basket-ball. «Vous avez notre soutien, vous avez les bénédictions du peuple, on espère vous accueillir avec le trophée continental», a souhaité Amadou Traoré.
«Nous n’avons qu’un seul mot d’ordre, c’est le titre continental», a réagi la capitaine de la sélection nationale, Nassira Traoré. «En 2019, renchérira-t-elle, nous avons été troisièmes, cette année, nous allons tout faire pour remporter le trophée. Inch Allah, la victoire finale sera malienne».
Pour sa part, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher a d’abord rappelé que la cérémonie de remise du Drapeau national aux sélections nationales et aux autres sportifs est une tradition qui revêt une grande importance.
«La remise du Drapeau national est un message d’encouragement et de soutien de l’état aux athlètes. à la veille de chaque échéance, nous remettons le Drapeau national aux équipes pour leur exprimer le soutien des autorités et les exhorter à se surpasser pour faire honneur au pays», a souligné Mossa Ag Attaher.
«Nous vous invitons à donner le meilleur de vous-mêmes pour honorer notre pays. Vous en êtes capables et nous en sommes conscients. Notre basket-ball féminin a une très belle tradition, il s’illustre toujours sur la scène africaine. Je ne doute pas un seul instant de votre capacité à ramener le résultat escompté», a exhorté Mossa Ag Attaher. «Vous avez le soutien des plus hautes autorités, en tête le chef de l’état qui vous transmet tous ses encouragements. Les autorités de la Transition ont décidé de faire du sport, toutes disciplines confondues, un levier important de cohésion et de stabilité dans notre pays. Ne doutez pas un seul instant de notre accompagnement», a répété le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, avant d’évoquer le dossier des primes non payées. «Il y a aujourd’hui des arriérés de primes et certaines joueuses ont décliné la sélection, à cause de ce problème.
Je me suis battu pour que nos athlètes soient dans leurs droits, nous sommes en train de chercher des solutions pour essayer d’effacer un certain nombre d’ardoises. Désormais, nous allons faire en sorte pour éviter tout retard dans le paiement des primes», a promis le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne.
Pour mémoire, le Mali est logé dans la poule D, en compagnie de la Côte d’Ivoire et de la Tunisie. Le premier de la poule se qualifie directement pour les quarts de finale, tandis que le deuxième et le troisième disputent les barrages.
Seïbou S. KAMISSOKO
Source : L’ESSOR