Le dossier dit de “déstabilisation des Institutions de la Transition » n’a pas encore dit son apothéose car après avoir été le mardi dernier 16 févier devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako. Son verdict reporté à ce mardi 23 février a été encore renvoyé au 2 mars prochain.
L’avocat général de la dite chambre a requis la nullité de la procédure et plaidé pour la levée des mandats de dépôt contre les inculpés.
Depuis le 31 décembre dernier, certaines personnalités ont été inculpées dans une affaire de déstabilisation des Institutions de la Transition. Il s’agit de Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath; Vital Robert Diop, PDG de PMU; Souleymane Kansaye; Aguibou Tall et Mamadou Koné.
Leur défense avait, aussitôt, introduit une demande de liberté provisoire qui a été rejetée. C’est ainsi que les avocats ont interjeté un appel devant la Cour d’appel, afin de demander l’abandon des poursuites contre leurs clients et la nullité des mandats de dépôt décernés contre eux.
C’est ainsi que la Chambre d’accusation, par son avocat général, après une vérification minutieuse du dossier a révélé des irrégularités dans la procedure et renvoyé le verdict au mardi 23 février. Mais il a été, encore, jugé nécessaire que le dossier soit en passé au débat de fond dont l’audience est programmée au mardi 2 mars prochain à la Cour d’appel. En rappel, la défense a estimé que la procédure est nulle dans la mesure où il y a la violation flagrante da sa conduite. Pour Me Abdourahamane Ben Mamanta Touré, un des avocats de la défense, la S.E n’est pas habilitée à arrêter et garder quelqu’un.
Rappelons que, dans son réquisitoire, le parquet de la Commune III a chargé les inculpés d’atteinte à la sureté de l’Etat, complot contre les Institutions de la Transition et atteinte à la dignité du Président de la Transition. Selon toujours le procureur de la République près du tribunal de la Commune III, le cerveau de ce complot contre l’Etat serait l’ancien Premier ministre Dr Boubou Cissé.
L’avocat général a accepté la demande d’annulation de la procédure demandée par la défense, vu les irrégularités constatées dans cette procédure, selon les dires de Me Touré.
L’affaire pédale en arrière car elle sera débattue en fond le mardi prochain avec la comparution des prévenus à la barre. Les avocats de la défense s’activent pour mieux aborder cette séance pour la manifestation la vérité afin que leurs clients recouvrent la liberté au grand bonheur de la justice malienne.
Seydou Diamoutene
Source: Journal le 22 Septembre- Mali