Les affaires au rôle de la Cour d’assises, d’hier, impliquant 8 accusés ont été renvoyées. Ainsi, les membres de la Cour se sont penchés sur l’affaire ministère public contre Bourama Sanogo, accusé de viol sur Mariam Koné. A l’issue du procès, la Cour, dans sa magnanimité, a acquitté le jeune homme de 27 ans.
Les faits se sont déroulés, courant 2020, à Diakakorodji (cercle de Kati), alors que Mariam Koné et sa mère adoptive venaient d’être victimes de vol de chaises et d’objets divers. Quelque temps après, Bourama Sanogo informait la Dame Kadia Tembely au sujet de ses chaises, qui seraient entreposées dans la cour d’un certain Boua. Ainsi, dans la nuit du 24 au 25 juin 2020, la demoiselle Mariam Koné, âgée de 19 ans, sur instruction de sa mère adoptive, fut envoyée chez Boua, en compagnie d’un autre jeune pour procéder à la vérification et, éventuellement, à la récupération desdites chaises. Contre toute attente, le nommé Bourama Sanogo insista pour les accompagner. En cours de chemin, il parviendra à renvoyer l’autre garçon, qui suivait la fille. Ainsi, Bourama et Mariam firent chemin ensemble jusqu’à l’endroit indiqué par ce dernier. Mais, ils n’y trouvèrent la moindre trace des chaises volées au préjudice de la mère de la fille. Sur le chemin du retour, Bourama prit une autre direction avec la fille, entrainant celle-ci dans les faubourgs de Dialakorodji.
Sur les lieux, l’énergumène assouvira son désir sexuel. Après avoir subi ces outrages, la victime en larmes regagna son domicile, aux alentours de 3 heures du matin. C’est dans la journée du 25 juin 2020, aux environs de 10 heures, que la mère adoptive de la victime se rendit à la Brigade Territoriale de Dialakorodji pour porter plainte. Au cours d’un vol avec effraction, le dénomme Bourama Sanogo fut interpellé par la même Brigade, auprès de laquelle une plainte a été déposée contre lui.
Le violeur présumé a été placé sous mandat de dépôt suivi de son inculpation par un juge en charge du dossier pour » viol » sur Mariam Koné.
A la barre, l’accusé a continué de nier les faits à lui reprochés, comme à l’enquête préliminaire et à l’instruction. Il arguera avoir entretenu une relation sexuelle consentante avec Kadia Tembely. Ajoutant que la procédure de viol était un manège des parents de la victime pour mettre un terme à ses relations avec la demoiselle.
Au cours des débats, l’avocat de la défense est parvenu à convaincre les jurés du caractère consentant de la victime au moment des faits. Ainsi, la Cour a acquitté Bourama Sanogo.
O.B
Source : l’Indépendant