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VOX POPULI: Comment jugez-vous le bilan du PM ?

Après 10 mois de gestion gouvernementale, le Premier ministre doit se soumettre à l’examen du Conseil National de Transition. Un rendez-vous très attendu par les Maliens qui ont hâte d’être témoins d’un moment de vérité sur les diverses actions entreprises « au nom du peuple » par le gouvernement Choguel. En attendant l’évaluation du CNT, les citoyens ont donné leurs propres notes concernant le bilan du Dr Choguel K. Maïga. Tour d’horizon des avis.

Ils jugent le bilan négatif

Soumaïla Baby, membre de la JCI Goudam 

Nous avons un bilan très mitigé du PM. D’abord, sur le plan social, il a juste réussi à reporter les revendications syndicales qui ont longtemps bouleversé le climat social. A part cela, le train de vie de l’Etat n’a pas diminué ; la preuve : il n’a même pas accepté diminuer son énorme salaire de PM ni celui de ses ministres. Il utilise l’EMBARGO de la CÉDÉAO pour justifier son inefficacité à faire face aux vrais problèmes du pays. La liberté de la presse est au plus bas niveau depuis 1991, les hommes politiques sont pourchassés et emprisonnés pour avoir juste critiqué le régime. Ensuite, sur le plan économique, c’est désastreux ! Tous les produits connaissent une flambée des prix. Le pays risque la récession si jamais rien n’est fait.

 

Adama Togola, enseignant

Le bilan de Personnellement Choguel est nul. Il n’a rien fait comme travail. Tout ce qui a été fait dans le gouvernement, au cours de la Transition, est à l’actif du ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara.

Fanta Diallo juriste

, je ne vois pas ce que le Premier ministre a fait pendant les 10 mois. Il a beaucoup parlé seulement. Ce sont les militaires qui sont en train de travailler. Quel bilan, lui Choguel, peut-il présenter au CNT ?

 

Assetou Maïga, étudiante

A vrai dire, le bilan du gouvernement n’a que 40% de satisfaction. Mais j’attribue ce demi-succès au dynamisme de certains ministres.  Quant à Choguel lui-même, à part son art de la propagande, je lui donne zéro résultat concret. Il a créé plus de problèmes qu’il n’a apporté de solutions.

 

Seydou Bamba 

Je vais m’accentuer sur les 4 axes de la politique générale du PM qui sont : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, la réforme politique et institutionnelle, l’organisation des élections, la promotion de la bonne gouvernance. En termes de réalisation, je citerai deux axes majeurs qu’on peut mettre au compte de ses succès. Il s’agit des ANR qui ont été une initiative qu’il a prônée et la révision de la Charte de la transition. Mais, par rapport aux réformes politiques et institutionnelles, là, le PM est en difficulté. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de cadre de consensus avec les différents partis politiques. Il y a aussi la mise en place de l’Accord d’Alger où on ne peut guère parler d’avancée du fait de la gestion de Choguel. En somme, il y a moins de réalisation que de progrès dans la gouvernance du PM. C’est un homme qui est plus dans la théorie.

 

Sidiki Soufountera, professeur de l’enseignement technique

La situation économique du Mali, a l’instar du monde entier, est très difficile pour des raisons qui sont connues de tous. Quant à moi, le bilan du PM n’est pas du tout satisfaisant, malgré les efforts consentis. On ne peut pas comprendre qu’un gouvernement de transition, qui dit vouloir un nouveau Mali, soit complaisant avec des commerçants véreux qui changent les prix des denrées comme bon leur semble. Les prix du gaz, du riz, du sucre, entre autres, illustrent ces dérives. En plus, où est la politique vertueuse dont on nous parle ? Le PM lui-même et les membres de son gouvernement peuvent, par exemple, renoncer chacun à la moitié de son salaire pour faire face à la flambée des prix.

 

Mahamane Ousmane Traoré, journaliste et analyste politique 

Le bilan économique du PM est catastrophique. Le pays est frappé de plein fouet par le marasme économique et les sanctions de la Cédéao et de l’Uémao. Cette situation a créé un malaise sur le pouvoir d’achat de la population. On assiste à une hausse spectaculaire des prix des denrées de première nécessité sur le marché. Malgré les mesures économiques prises par le PM, la situation reste le même.

Hamady Dicko, Mouvement populaire pour le progrès de la jeunesse MPJ-Mali 

Le bilan du PM est très médiocre ; il n’y a point de résultats tangibles. Si nous essayons de voir son PAG, on peut seulement se satisfaire de l’acte 1 qui est le volet sécuritaire. Sur le plan sécuritaire, les actions palpables sont visibles sur le terrain.  En ce qui concerne la question des élections, nous ne voyons pas de choses concrètes. Sur le plan socio-économique, le bilan est quasi nul. Son bilan n’est pas défendable aujourd’hui en ce sens que le PM s’approprie des succès militaires qui ne sont pas de son fait.

 

Sékou Niamé Bathily, chargé  à  la Communication des cadres des partis politiques

De mon point de vue, le bilan du Premier ministre est en deçà des attentes de nos concitoyens. Les engagements pris par le PM devant le CNT n’ont pas été réalisés à hauteur de souhait. Sur les 4 axes, seul le premier en lien avec la sécurité a connu des avancées. Les 3 autres n’ont pas connu d’évolution. Le PM a conduit le pays vers un isolement sans précédent avec son lot de sanctions qui asphyxient le peuple malien. Ces sanctions ont affecté l’économie malienne et paralysé le secteur privé. Les réformes politiques et institutionnelles n’ont pas vu le jour. Je peux dire sans risque de se tromper que le PAG du PM Choguel, avec un coût estimatif de 2 050 063 000 000f CFA, n’a fait qu’un tiers (1/3) des actions réalisées après une période de 10 mois.

Aboubakar Sanogo 

Le Mali est sur une mauvaise pente, et le bilan économique du PM laisse à désirer. Car si nous tenons compte des effets néfastes de la COVID, des retombées de la guerre en Ukraine, et de l’entêtement du Premier Ministre à ne pas trouver un accord avec les membres de la CEDEAO, de la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité, le bilan du Premier Ministre est catastrophique.

Boubacar Théra, menuisier

Hormis son habileté dans le populisme, Choguel brille par son inefficacité et sa volonté de recréer le conflit social généralisé de 1991. Comment un PM peut-il vouloir à ce point diviser son peuple ! Pire, sachant qu’il est inapte à satisfaire les doléances économiques du peuple, il attise à dessein le feu de la mésentente avec la CEDEAO. De cette manière, il pourra se dérober face à son échec et nous dire : « Voyez ! C’est la faute des sanctions si je n’y arrive pas économiquement. »

Fatoumata Bintou Kane Diallo, interprète à la retraite

Il n’y a pas d’eau, même dans la capitale ! L’électricité est devenue invisible ! Le chômage est à son niveau le plus élevé ! La vie est écrasante de cherté ! Si cela continue, ce PM va paupériser davantage le Mali avec son attitude clivante et sa rancune immortelle. A part traiter la France de tous les noms, montrez-moi un progrès tangible que Choguel a réalisé !

Ils jugent le bilan positif

Binta Sangaré, secrétaire

Selon moi, le bilan est acceptable car le gouvernement a su convaincre les Maliens par des mesures au profit des différentes couches sociales. Sur le plan économique, malgré l’embargo qui joue sur notre économie, je pense que ça va un peu dans l’ensemble.  Aujourd’hui, le PM et son équipe tiennent vaillamment l’économie en équilibre par un travail acharné et par des réalisations concrètes. Des exemples comme l’achat des équipements militaires ainsi que l’installation des forages un peu partout au Mali prouvent que le gouvernement et son chef sont à pied d’œuvre.

Abdoulaye Touré, informaticien

Avant de parler du bilan, je voudrais rappeler que le Plan d’action du Gouvernement (PAG) du Premier ministre comporte 4 axes, à savoir : le renforcement de la sécurité sur le territoire, les réformes politiques et institutionnelles, la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte social de stabilité. Je pense que pour ce qui concerne le renforcement de la sécurité, les résultats sont là. Ils sont probants, ils sont incontestables, même si certains disent que c’est le résultat des militaires et non du Premier ministre. Je dirais que c’est le résultat du PM. C’est le premier axe de son plan d’action ; et sur ce point, il y a beaucoup d’amélioration. L’armée est en train de monter en puissance, elle est en train de récupérer les territoires déjà occupés par les forces terroristes. Elle est en train d’enregistrer des résultats probants contre les groupes terroristes au nord comme au centre.

Concernant les réformes politiques et institutionnelles, je pense que les efforts sont en train d’être consentis. Dès la nomination du PM, il a constitué un comité d’experts qui a étudié la faisabilité de l’organe unique de gestion des élections. Les travaux sont en cours pour la mise en œuvre de cet organe. On a aussi insisté sur la tenue des Assises nationales de la refondation. Lors de ces Assises, les maliens ont dit le type de gouvernance qu’ils souhaiteraient avoir. Ces recommandations sont prises en compte, et un comité a été mis en place, et je pense qu’il y a beaucoup d’efforts de déployer pour que toutes les réformes concernant la loi électorale, la révision de la Constitution etc. ; puissent être faites dans l’état normal.

S’agissant de la promotion de la bonne gouvernance, je pense qu’il faut qu’on accepte de dire la vérité. Depuis l’arrivée de ce gouvernement, les dossiers qui étaient dits clos, sont rouverts, comme exemple : le dossier des équipements militaires. Beaucoup de personnes ont été interpellées. Jusque-là, certains sont en train d’être interpellés, et les enquêtes sont en cours. En plus de cela, dans la lutte contre la corruption, il y a beaucoup d’efforts dans ce sens. Ensuite, il y a des faits récents qui doivent attirer l’attention des gens : suite aux critiques concernant les logements sociaux, le gouvernement a annulé le décret d’attribution, et a mis en place une commission d’enquête. Concernant la police, il y a une enquête qui a été ouverte aussi. Il y a une bonne volonté de réussir la promotion de la bonne gouvernance ; il faut saluer cela.

Quant à l’adoption d’un pacte social, quand le PM venait, il y avait des grèves partout : celle de l’UNTM était même à l’horizon ; mais avec l’unification de la grille salariale, les grèves ont cessé et la tension a baissé. Je pense que globalement, le bilan du Premier ministre est bon. Des efforts sont faits et sont en train d’être faits pour l’épanouissement de la population malienne.

Alassane Sy, logisticien

Le bilan du Premier ministre est très bon, vu la situation actuelle du pays. Si on remonte à il y a huit ans, le Mali souffrait beaucoup à cause du piège des contrats militaires conclus avec les partenaires occidentaux, singulièrement la France qui n’honore point les dispositifs sécuritaires dont nos vaillants militaires avaient besoin. Aujourd hui, le succès militaire est sans nul doute visible et constaté par les Maliens sans exception. Et je profite d’ailleurs pour rappeler aux uns et aux autres que cela fait partie de la déclaration de politique générale du gouvernement que le Premier ministre a présentée devant le CNT. A cela s’ajoute la grande lutte contre la corruption entamée depuis un certain moment. Par ailleurs, nous disons « chapeau ! » à la vraie relecture des partenariats étatiques dont Choguel a fait une réalité au profit du Mali. Aussi, il faudra noter la pertinence de la communication que le PM a su instaurée et qui est appréciée par la majeure partie du peuple à l’intérieur et à l’extérieur. Il est primordial de savoir que, si face à cet embargo, les Maliens se sont donné une résilience, on doit tout cela grâce aux actes notoires posés sous le mandant du PM.

Youba Traoré, président du comité communal de la Croix-Rouge du Mandé

Le bilan du PM est positif dans la mesure où sa gestion a permis à l’armée malienne de monter en puissance.

 

Cheick Chérif HAÏDARA, Président du Mouvement des Patriotes engagés autour des Forces de Défense et de Sécurité (MPE-FDS) 

Concernant le bilan du PM, je voudrais faire comprendre au peuple malien que la gouvernance est une chaîne qui va de la présidence à la primature. D’abord, le souci principal des Maliens était d’instaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Ce qui est fait qu’est à 85 % aujourd’hui. De mon point de vue, le bilan des actions socio-économiques du Dr Choguel est très remarquable de par la lutte contre le terrorisme et le problème social au centre entre les peulhs et les Dogons. De plus, sur le plan militaire, la transition a marqué un point remarquable. Aussi, sur le plan géopolitique, le gouvernement Choguel a fait revenir aux Maliens leur souveraineté nationale. Quant à l’éducation, malgré la grève des enseignants et les boycotts des examens, le gouvernement a pu organiser les examens de fin d’année sur toute l’entendue du territoire. Ces derniers jours, l’on assiste aussi à la lutte contre le terrorisme et la corruption. En outre, sur le plan électoral, il y a eu un chronogramme électoral et une entente au sein de la classe politique autour de la réforme des structures de gestion des élections qui avaient fait l’objet d’un atelier national organisé par le Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD), les 29 et 30 juin 2021. L’impunité a reculé, avec les mandats de dépôt sur tous ceux qui sont impliqués dans des détournements ; la gabegie financière mais aussi les tueries de l’année dernière ont baissé.

 

Alhassane Ag Mohamed, community manager 

Depuis son arrivée à la tête du gouvernement malien, le Premier ministre Choguel Kokala Maïga n’a cessé de mettre en œuvre d’importantes réformes sous la pression des organisations internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, la CEDEAO, l’UEMOA ainsi que l’Union européenne.  Le Mali a mis en place une politique d’ajustement structurelle qui consiste à libéraliser l’économie (liberté des prix, fin du monopole pour l’importation et l’exportation, privatisations). Ainsi que la promotion de l’emploi pour les jeunes filles et garçons en vue de la relance durable du Mali. La deuxième grande priorité a été de renforcer et étendre la protection sociale, en particulier pour les populations les plus affectées par la crise.

Maïmouna Sidibé, journaliste

Personnellement je juge un plutôt satisfaisant le bilan du PM à travers son programme gouvernemental qui est axé sur quatre points, à savoir : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections générales et enfin la promotion de la bonne gouvernance économique plus l’adoption d’un pacte de stabilité. Pour un pouvoir de transition qui intervient dans une condition précaire et vu la situation socio-politique et sécuritaire, je peux dire que le bilan est assez satisfaisant étant donné qu’il y a eu des avancées par rapport à la sécurité. On peut constater le renforcement de la sécurité avec la montée en puissance des Famas et surtout l’acquisition des matériels de guerre. En une année, le gouvernement de la transition a beaucoup fait. Et pour la non-organisation des élections, je salue vraiment cette situation car le Mali fait face à une crise multidimensionnelle depuis 2012 qui ne dit pas son nom. Malgré la pression de la CEDEAO, le gouvernement a su tenir tête. Pour la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité, il y a eu quelques avancées avec l’interpellation de certains hommes politiques pour des faits de corruption. Il faut le dire : qui parle de bonne gouvernance, parle de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Aujourd’hui, on peut se réjouir du fait que le gouvernement ait posé des actes dans ce sens. Aussi, je félicite le gouvernement de la transition pour la restriction des partenariats avec les forces françaises, vu que le bilan de leur contribution n’est pas aussi satisfaisant. En gros, j’apprécie le bilan socio-économique du PM.

 

Lassana Konaté 

Le chef du gouvernement fait de son mieux car il est venu trouver un état fébrile et ruiné par les mauvaises décisions de l’ex-Président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta. Il faut du temps à Choguel pour arriver à remettre notre Etat sur de bons rails.

 

Madou Coulibaly, habitant de Kolokani

Il fait preuve d’un courage remarquable pour sortir le pays de l’état de délabrement dans lequel il s’est trouvé pendant des années. Je pense que la vie chère qu’on lui impute, est causée par la méchanceté des dirigeants de la CEDEAO. Choguel Maïga fait du bon boulot selon moi. Mais il a intérêt à baisser ses avantages faramineux s’il veut conserver ma confiance et celle des gens de ma localité.

 

Badoulaye Sangho, menuisier

Le chef du gouvernement a mis une claque à la France. Il a humilié les Français et leur a fait perdre leur arrogance. Rien que pour cela, je me satisfais de son bilan. C’est vrai, économiquement, on tire la langue tellement c’est chaud. La clientèle se raréfie. Mais, est-ce que c’était mieux sous IBK ? Absolument pas ! Donc, ne faisons pas de mauvais procès à Choguel. En face des sanctions imposées par nos voisins, n’importe quel PM aurait les mêmes difficultés que lui. Et n’oublions pas qu’il est en train de faire perdre le sommeil aux corrompus. Cela est plus que positif.

Ils jugent le bilan mitigé

 

Boubacar Kanouté, journaliste

Le bilan socio-économique du PM est : crispation du climat politique avec des discours anti-acteurs mouvements démocratiques/embargo, sanctions du Mali par la CEDEAO et l’UEMOA. Tout cela a pour conséquences : vie chère, hausse des prix des denrées alimentaires. Seul point positif du bilan Choguel : c’est le renforcement de l’équipement militaire et la montée en puissance de l’armée.

Moussa Traoré, informaticien

Le bilan du PM est mitigé. Sur le plan socio-économique, le peuple malien souffre dans sa majorité. Sur ce point, Choguel a véritablement échoué. Grave aussi est le fait que les Maliens sont divisés par la faute du chef de gouvernement. Seule satisfaction, pour moi, c’est le fait que la lutte contre la corruption se poursuit à hauteur par sa volonté.

 

Cheick Mohamed Cissé, juriste

Le bilan de Choguel Maïga est discutable. Sur le plan économique, il s’agit indéniablement d’un échec total, surtout avec l’embargo de la CEDEAO et l’aide budgétaire qui n’est toujours pas fonctionnelle au profit du Mali. En revanche, sur le plan social, il faut reconnaître que, même si c’est sur fond d’ignorance et de propagande, les Maliens se retrouvent dans l’orientation politique du Premier ministre. A savoir : la rupture avec l’Occident, la géopolitique sous-régionale, entre autres. Le Mali ne peut pas continuer d’être isolé éternellement et resté sous embargo. Choguel est compatable de cette situation d’isolement du pays.

 

Alassane Keïta 

Certes, le bilan du Pemier ministre, sur le plan économique, n’est pas fameux. Mais, il faut reconnaître qu’il n’a pas le choix. Il lui faut suivre les instructions des militaires qui, eux, sont les vrais maîtres du gouvernement. Or, les militaires veulent avant tout que nous nous concentrions sur la libération du Nord qui regorge de ressources inestimables que nous pourrons ensuite utilisées à notre avantage pour redynamiser notre économie.

Siguéta Salimata DEMBELE, Maffenin DIARRA, Kadiatou OUATTARA, Ambadio KASSOGUÉ

Source: Les Échos Mali

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