En présence de plusieurs membres du gouvernement du Mali, la clôture de la visite des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies s’est tenue le samedi 21 octobre 2017 à l’hôtel Radission Blu de Bamako. Cette mission a permis d’évaluer l’appui à fournir pour faire face à ces menaces au niveau national, sous-régional et régional.
La visite était sous la conduite de l’ambassadeur français de l’ONU, François Delattre ; avec la participation du président du comité suivi de l’Accord, Ahmed Boutache ; de l’Ethiopie, Alemu Tekeda ; de l’Italien Sebastiano Cardi et le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif.
Prenant la parole, Ahmed Boutache, ambassadeur conseiller au ministère des affaires étrangères d’Algérie, également président de la commission du Comité suivi de l’Accord, lors du point de presse, a fait savoir que cette visite a permis de faire le point de la situation sur l’évolution du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Le diplomate algérien d’ajouter qu’ils se sont tous convenus qu’on ne peut pas à l’évidence nié qu’il y a des pats importants qui ont été franchis. Cela grâce à la volonté des uns et des autres. Mais, il est non moins évident qu’il reste encore d’autres pats à franchir et d’autres objectifs à concrétiser.
Il a mis un accent particulier sur la situation sécuritaire des pays du G5 et du Sahel en général, notamment le terrorisme et la criminalité organisés, les trafics d’arme et de drogue, de migrants etc. A en croire Boutache, la tournée a permis également d’évaluer l’appui à fournir pour faire face à ces menaces au niveau national, sous-régional et régional.
Outre le Mali, la délégation s’est rendue en Mauritanie et au Burkina Faso avec le même message. Au Mali où se trouve le quartier général de la Force du G5 Sahel, les membres de la délégation ont rencontré le chef de l’Etat malien, S.E.M. Ibrahim Boubacar Kéita, président en exercice du G5 Sahel, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif ; les ministres en charge de la Sécurité du G5 Sahel ; le commandant de la force conjointe du G5 Sahel ainsi que le commandant de la force de la Minusma.
Les membres du Conseil de sécurité ont saisi cette occasion pour souligner «la nécessité d’une mise en œuvre rapide et efficace de stratégies régionales englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les questions humanitaires, telle que la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel ».
Ils ont discuté également avec les représentants des missions EUTM et Eucap-Sahel, la force Barkhane, la Représentation de la Cédéao au Mali ainsi que les organisations de la société civile malienne. Cette visite du Conseil de sécurité de l’ONU arrive quelques semaines après la publication du dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation au Mali.
La rédaction