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Violation de l’espace aérien du mali : le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni à la demande de la Russie

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a tenu une réunion informelle le mardi 03 mai 2022, à New-York sur la violation délibérée et répétée de l’espace aérien du Mali par la France.

 

Le Mali a adressé une lettre, fin avril à l’ONU pour dénoncer des « violations répétées et délibérées de l’espace aérien national par des aéronefs étrangers, notamment par les forces françaises, à des fins d’espionnage, d’intimidation et de subversion ». Le gouvernement malien a aussi décidé de rompre ses accords de défense avec la France. C’est suite à ces plaines et décisions que la Russie a demandé une réunion informelle du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est aux 193 pays de l’ONU que le Mali a envoyé sa lettre d’accusation d’espionnage contre la France. La Russie a ainsi convoqué cette réunion à huis clos pour que Bamako et Paris puissent évoquer cet épisode dans un contexte global de plus en plus tendu. Les autorités de transition maliennes dénoncent une violation de la zone d’exclusion aérienne. Paris crie au mensonge. Selon elle, Gossi n’était pas concernée par la zone d’exclusion aérienne, et la prise d’images serait conforme à celle prévue par l’accord de 2013. L’ambassadeur adjoint russe a pointé mardi une « désinformation » française, arguant de la nécessité de respecter la souveraineté du Mali. Par contre Paris s’est indignée que l’ambassadeur adjoint russe soupçonne des manipulations autour du massacre de Gossi comme celui de Boutcha en Ukraine.
La Russie a fait la demande pour que soit évoquée la plainte du Mali à l’égard des violations de son espace aérien par la France, dans l’affaire des images du charnier prises par des drones français. Depuis le 18 février 2022, le Mali réclame le départ sans délai des forces françaises de son territoire national. La demande de réunion du Conseil de Sécurité par la Russie survient alors que cette instance doit décider en juin de renouveler ou non sa mission de Casques bleus au Mali qui compte 14.000 militaires et policiers. A l’ONU, le dossier lié à cette opération de paix est géré par la France.

Falaye Sissoko

Source : Canard Déchainé

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