De plus en plus, des femmes meurent au Mali sous les coups de leurs conjoints. Parmi les derniers cas en date, celui de Fatoumata Bouaré, dite Tata. Enceinte de jumeaux, elle aurait perdu la vie après une dispute conjugale. Cheick Oumar Sangaré, l’époux de la défunte qui la battait a été arrêté suite à une plainte des parents de la victime. L’affaire est devant le tribunal de la commune V du district de Bamako. Qu’est ce qui explique cette situation ? Pourquoi le phénomène persiste toujours ? Existe-t-il une loi spécifique contre les violences conjugales au Mali ? Comment se fait la prise en charge des personnes victimes de VBG ? Comment est perçue la communication autour des VBG ? pour répondre à ces différentes questions, nous avons fait appel à :
Moussa Guindo, expert en genre,
Coumba Bah, experte en genre,
Halachi Maïga, de Solidaris 223, une organisation d’aide aux victimes de VBG
Source: Studio Tamani