Par observation de l’évolution du Monde sur ces trois dernières décennies, voyez par vous même la grandeur du fossé entre ce que disent et ce que font les dirigeants Internationaux , Occidentaux et Africains aux Peuples du Monde de Dieu. Que de morts et de désolations ici et là ?
Fort de ce constat, faisons des analyses objectives, des propositions réalistes pour faire avancer (sans ne plus reculer) cette riche, jeune mais naïve Afrique.
Une chose est claire, nos anciens colonisateurs ne nous laisseront jamais nous émanciper. A leurs suites les fils traites de l’Afrique, qui politicien, intellectuel, militaire, administrateur, magistrat, opérateur économique, syndicat, religieux, etc. torpillent le peuple Africain discrètement et sans relâche.
L’alerte est donnée aux jeunes qui doivent abandonner l’oisiveté, le snobisme, s’abreuver de patriotisme et d’authenticité, s’armer d’instruction et de technicité pour nourrir et garantir cette réelle souveraineté acquise par la vie et le sang nos vaillants militaires, agents de l’Etat et du Privé, des Collectivités publiques et de la population Civile.
En toute sincérité, dans cette panoplie de partis politiques lequel pouvez vous trouver dans ces trois Etats qui soit capable de produire un plan national sérieux de développement assorti d’un mode de financement orthodoxe.
Par précipitation de nos politiciens et par bousculade de nos anciens colonisateurs, nous irons infailliblement aux élections avec des plans nationaux de développement tirés par les cheveux élaborés par des partis politiques de faible moralité et dont la mise en œuvre sera autre chose par une Administration corrompue de bas en haut. Comment faire alors la concordance et la synergie d’action entre les trois Etats ?
A mon avis, l’AES a besoin d’abord d’un regroupement de matières grises de chacun de ces trois pays à partir de trois blocs dans chaque pays :
- L’Administration avec ses démembrements de bureaucrates et agents de terrain.
- La Société Civile composée d’opérateurs économiques (industriels et entrepreneurs du secteur formel comme informel, commerçants, consultants, bureaux d’études et d’architecture, corporations de toutes professions libérales sans oublier les ouvriers, artisans et artistes)
- La Diaspora, elle comprend : la couche des industriels et financiers, la couche des technocrates, ouvriers, médecins, chercheurs, étudiants, commerçants, opérateurs miniers etc.
Ainsi à partir d’un canevas national et des termes de références (établi s par les technocrates d’Etat, le consortium de bureaux d’études, et d’architecture, celui des consultants nationaux) amendé par les blocs de la Société Civile et de la Diaspora, il sortira de la confrontation ou compilation du travail de la matière grise de ces trois blocs un plan fiable de développement de chaque pays .
Ensuite, il sera formé un groupe d’experts par ces trois pays pour fusionner les trois plans nationaux en un plan fédéré de développement de notre grand AES. A ce niveau nous aurons besoin de l’apport intellectuel de certains pays amis sincères de l’Est et de l’Ouest, mais méfions nous sérieusement de nos anciens maitres et de leurs taupes discrètement dissimulées parmi nous.
Comme on dit « l’argent est le nerf de la guerre » surtout si elle est économique.
L’AES doit rapidement battre monnaie pour assoir sa souveraineté économique. Nos ennemies en dedans et au dehors ne nous laisserons aucune latitude pour démarrer avec ce CFA qui est une vraie chaine du colonisateur à notre cou.
Il faut que cela soit clair et compris par tous.
L’élaboration, le début de mise en œuvre de ces plans avec bien sur l’apparition de la nouvelle monnaie, tout cela doit être fait en synergie par ces trois gouvernements de transition en place.
Et entre nous disons c’est un gros travail certes mais il n’est pas titanique et non plus séculaire ; je l’estime à deux ou tout au plus à trois ans, mais la monnaie est urgente pour nous sortir d’abord de ce marasme économique dont les trois peuples en ont raz le bol. Le divorce avec la CEDAO est consommé, il faut s’assumer. ¨ Un esclave qui ne peut pas assumer sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort¨ disait Sankara. La surenchère et la spéculation avoisinent la limite du tolérable, pour preuve les cent kilos de riz dépassent 50 000 FCFA contre 25 000 FCFA avant l’avènement de la Démocratie.
A bon entendeur salut pour l’Afrique sinon c’est le retour à l’esclavage et à la dépravation de nos mœurs si enviées mais aussi farouchement guerroyées par nos anciens maitres juste pour nous maintenir sous leur joug.
Vous voilà donné la locomotive d’un train sûr pour les peuples de l’AES, il ne reste qu’à s’embarquer pour libérer et émanciper l’Afrique, cette Afrique bafouée et meurtrie après l’ère KOUROUKAN FOUGA dont vous Jeunesse Africaine avez le devoir moral de rééditer.
RAPPORT ESTIMATIF DES CONTRIBUTIONS EN TERMES D’ETUDE :
BLOC 1 ETAT : 30%
BLOC 2 SOCIETE CIVILE : 30%
BLOC 3 DIASPORA : 30%
EXPERTISE EXTERIEURE (DES PAYS AMIS SINCERES) : 10%
Tounkara Modibo TEL : 76 31 54 38
Source: Le Sursaut