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Un prochain cooup d’Etat au Vénézuéla ?

Pendant des années Hugo Chavez, président du Vénézuéla, avait fait l’objet de tentatives multiples en provenance des Etats-Unis visant à le renverser. La pratique est connue depuis des décennies en Amérique Latine…et dans le monde.

hugo chavez revolutionnaire ancien president venezuela

Les chefs d’Etat ayant le tort de s’opposer aux entreprises américaines de mise en tutelle sont renversés à la suite de « manifestations populaires spontanées » provoquées par des agents de la CIA et soutenues par des interventions du département d’Etat. La victime la plus tristement célèbre de cette pratique a été le président chilien Salvador Allende.

Récemment cette politique, sous le nom de « révolutions oranges » a été utilisée dans les républiques issues de l’ex. URSS, notamment en Géorgie et en Ukraine. Il s’agit de provoquer un « regime change » de l’intérieur de ces pays, sans interventions ouvertes des Etats-Unis. Bien entendu, la « diplomatie du dollar et des services secrets » pratiquée clandestinement dans le même temps par des émissaires de Washington, facilite le changement.

Or aujourd’hui, le président Nicolas Maduro du Vénézuéla 1) fait l’objet de campagnes de plus en plus intenses visant à provoquer sa chute. Comme le montre un article bien documenté d’une avocate et journaliste d’investigation d’origine américaine et installée depuis 2005 à Caracas, que nous n’avons pas de raison de mettre en doute 2) les tentatives américaines visant à provoquer le chute de Maduro se multiplient. N’en faisons pas le détail ici, l’article est suffisamment documenté. Ces tentatives, qui dans d’autres pays seraient considérées comme des atteintes inadmissibles à la souveraineté nationale provenant d’un pays étranger, sont abondamment relayées par le presse officielle, notamment le New York Times.

Quel est le tort de Maduro et derrière lui de la majorité au pouvoir au Vénézuéla? C’est de refuser de céder aux dictats de la politique pétrolière imposée par les grands du pétrole américains et relayés par tous les moyens diplomatiques et militaires dont dispose Washington. Maduro a repris en ce domaine l’essentiel de la politique de Hugo Chavez. Affaibli par la baisse du prix du baril récemment imposée par l’Amérique pour réduire les moyens d’actions de la Russie, il s’est rapproché de celle-ci pour étudier des ripostes, notamment par l’intermédiaire du BRICS.

Les stratèges américains doivent donc juger le moment favorable pour se débarrasser de ce non-aligné et le remplacer par un dirigeant docile. Fidel Castro n’est plus là pour alerter le tiers-monde sur ces manœuvres. Tout laisse donc penser qu’un « regime change » à Caracas serait proche. Maduro pourra s’estimer heureux s’il n’y laisse pas la vie.

Source: mediapart.fr

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