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Un français tué à Bamako, un Kamikaze s’explose à Bourem, des jihadistes enlèvent 12 enfants à Aguel Hoc et Kidal et tuent 2 autres

Nous avons appris que dans la nuit du 20 au 21 novembre 2014, un français a été tué dans l’ACI 2000, un quartier huppé de Bamako. Nous ignorons pour le moment le nom et les circonstances de cette mort puisque les enquêtes sont toujours en cours. Contacté par nos soins, le 2e conseiller de l’ambassade de France au Mali, Samuel Gourgon, n’a pas voulu rentrer dans les détails préférant attendre les conclusions de l’enquête. Toutefois, il a confirmé l’information.

  ville capital bamako quartier aci2000

Cependant certains témoins disent que c’est à cause de sa voiture que le Français a été tué alors que pour d’autres il s’agit d’un braquage qui aurait mal tourné. En tout cas cet assassinat en plein centre de Bamako remet en cause la sécurité des personnes et de leurs biens dans la capitale malienne pour ne pas dire au Mali.
 
Pendant ce temps, c’est un kamikaze qui s’est fait explosé sans faire de victime ni dégât matériel ce vendredi à 11 heures à Bourem, une localité située dans le Nord du Mali.
 
Le jeune kamikaze a été la seule victime de l’explosion qui a eu lieu entre le marché et le siège de l’usine de phosphate, non loin de l’école, selon responsable d’une radio de Bourem, qui explique qu’une « erreur de manipulation » pourrait être à l’origine de l’incident.
 
Le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l’armée malienne, a confirmé qu’il y a eu un ‘‘attentat suicide à Bourem aujourd’hui (vendredi)’’, perpétré par ‘‘ un très jeune kamikaze sans faire de victime ni de dégât matériel.’’ Ce sont les militaires maliens présents à Bourem qui ont ramassé le reste du corps du Kamikaze rependu dans pas mal d’endroits de la rue. Les populations se posent des questions sur la provenance de ce kamikaze premier du genre dans leur localité.
 
Comme si cela ne suffit pas, nous avons appris de sources sécuritaires que les jihadistes ont lancé une vaste opération de recrutement d’enfants au Nord du pays. Ils enrôlent par force les enfants à Aguel Hoc et Kidal. Le jeudi 20 novembre 2014, ils ont enlevé par force une douzaine d’enfants à Aguel Hoc. Deux autres enfants qui ont tenté de fuir pour ne pas être enlevés ont été purement et simplement tués par balles.
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