SYDNEY, 16 mai (Xinhua) — Un nouveau test rapide du virus Ebola pourrait aider à contenir la propagation d’une épidémie mortelle en République démocratique du Congo, a indiqué mercredi son concepteur, le chercheur australien Ameh James.
“Ce test devrait prendre 30 minutes. Il suffit d’une simple prise de sang pour avoir les résultats sur le champ, permettant aux médecins de déterminer si les personnes doivent être soignées, surveillées ou placées en quarantaine”, a dit ce chercheur de l’Université de la Sunshine Coast (USC), au nord de Brisbane.
“Les délais de réponse d’un test sont cruciaux lorsqu’il s’agit de soins. Mais ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’on renvoie les patients chez eux pendant trois jours dans l’attente des résultats. Dans ce laps de temps, ils peuvent facilement contaminer leur famille et d’autres personnes”, a noté M. James.
Le scientifique, dont les travaux ont été publiés dans la revue Virology Journal, estime que la priorité est désormais de garantir le financement des recherches, d’envoyer des kits dans les zones touchées et de former des gens à les utiliser afin de recueillir des données cruciales sur l’efficacité du nouveau test, tout en empêchant de nouvelles infections.
L’Ebola ou fièvre hémorragique à virus d’Ebola, mortelle si non traitée, se transmet par contact direct avec des fluides corporels provenant d’un humain ou d’un animal sauvage infecté. Ses symptômes comprennent de la fièvre, de la diarrhée, des hémorragie internes et externes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 11.300 personnes ont succombé à ce virus lors d’une épidémie en 2014-2015 pour l’essentiel en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone, Nigeria et Mali).
Source: xinhuanet