Programme savamment médité il y a près de 50 ans et méthodiquement mis en exécution par nos anciens maîtres nostalgiques d’un passé glorieux pour eux « Colons » mais sombre et douloureux pour nous « Nègres » dans le but de déstabiliser et récupérer les territoires jadis à leur totale disposition.
Oui, il faut le croire, sinon comment expliquer que l’argent du contribuable Américain fier et honorable, donné ou prêté par charité aux descendants d’anciens esclaves puisse servir à créer et maintenir un génocide localisé en Afrique au su et au vu de tout le monde et couvert par un black-out généralisé .
En effet il n’existe pas un seul rapport concret de contrôle ou d’audit de ce programme ni du côté du Bailleur de Fonds ‘’ United States Aid ’’ ni du côté de l’Exécutant ‘’ Gouvernement Malien ’’. Un programme déplorable qui jette dans l’océan de la misère 643 Fonctionnaires Maliens démunis.
A partir de 1990, la première institution financière du monde, la Banque Mondiale prend la relève et élargit le champ du génocide : 1714 fonctionnaires de plus, 2492 conventionnaires et 817 militaires et agents des forces de l’ordre. L’enseignement et l’armée ont pris les plus sévères coups au Mali.
Le nombre de personnes débauchées par les deux bailleurs de fonds atteint ainsi : 5666 agents innocents laissés pour compte jusqu’aujourd’hui.
Tout est minutieusement organisé pour subordonner les Gouvernements Africains dont la plupart opportunistes et insouciants tirent d’énormes profits de ce jeu criminel. Un état de dépendance financière et politique continue vis à vis de l’Occident est créé. La corruption et le détournement sont tolérés en douce, décriés sur les toits mais jamais punis. Il faut savoir lire sous les mots du vocabulaire de l’Occident et sous les actes qu’il pose (juste un rappel du sommet de La Baule).
Le monde est maillé par le système financier, politique, administratif et médiatique. Pendant ce temps les ‘Partants Volontaires à la retraite anticipée’ meurent successivement de maladies et de suicide dans un silence dramatique. Ne comptons pas les cas de folies et de dislocation de familles.
Quand les victimes se plaignent aux Bailleurs de Fonds : on leur dit : « nous ne vous connaissons pas et nous ne parlons qu’avec vos gouvernements démocratiques ». La démocratie des Peuples a été transformée en démocratie des Gouvernements et des Institutions. Ces gouvernements dits démocratiques ont formé un bouclier de protection.
Au Mali, le Gouvernement dit avoir utilisé les fonds pour raison d’Etat. Mais cela fait trente ans de démocratie que nos fonds ne sont pas restitués et pire on ne veut même plus nous parler directement soit disant que nous sommes violents et c’est ainsi que la Grande centrale syndicale UNTM a accepté d’être notre porte parole et défenseur. Et comme pour parfaire la méchanceté des gouvernants et de l’administration, ce que l’on appelle en Bambara « hassidiya » l’Accord cadre qui régit le Programme de départ volontaire à la retraite reste introuvable dans les archives de l’Etat. N’est ce pas pour nous débouter du droit à la réinsertion et du droit à la pension de retraite ?
Dans les accords récents entre le Gouvernement et notre soutient l’UNTM il existe une promesse mitigée de l’Etat aux Partants. Face à un cas social d’une extrême gravité et à une faute intolérable de l’Etat, un Gouvernement Souverain si démuni soit il a deux options :
1 Polique : faire un dialogue direct et inclusif avec les intéressés et toutes les sensibilités de la Nation pour dégager à la lueur des disponibilités du pays les solutions raisonnables à court et moyen terme en incluant la dimension sécurité sociale pour tous, ensuite un mea culpa public de l’Etat s’impose.
2 Juridique : remettre le dossier de départ à la retraite anticipée avec accord cadre à l’appui aux autorités juridiques compétentes du pays ou à un cabinet indépendant d’experts compétents en la matière qui détermineront et jugeront les coupables (qui seront punis selon la Constitution) et enfin prononceront le dédommagement adéquat (aux victimes et ayants droits) sur le dos de l’Etat.
Que de luttes nous n’avons pas mené ? Marches, seatings, débats, procès juridiques au Mali et à la CEDEAO, rien n’a abouti. Je suis allé me plaindre à la CVJR à Koulouba et j’ai personnellement adressé deux lettres ouvertes au Président actuel de la Transition sans suite. Décharge disponible. Où aller finalement ?
US…AID ; la finalité de l’aide c’est l’individu, sa famille et non une structure. Et comme disait notre guide éclairé Ahmed Sékou Touré de la Guinée (Conakry), « toute aide qui ne nous aide pas à nous passer de l’aide n’est pas une aide ».
In the community of animals the strength makes law, but in the community of Humans the civism must make it because of the spirit to do the difference between the good action and the bad one.
Even if God doesn’t exist, History shows us that all those who did bad actions to Humanity have finished badly the life on this Earth.
This World has never been anyone’s and it won’t be someone’s, it will stay one God’s property: Allah “Samadou”.
“In God we trust”, for God sake, Big and Strong America, World Biggest Bank, please give to your old Malians Beggers the right to survive.
Most of us are ded, God bless them. The few living are old, ill, tired and hungry, but we go on fighting for life: Human Life Right: “All men are created equals, they are endowed by they Creator with unalieanable rights that are life, liberty and the poursuit of happyness”
Cette lettre n’engage que moi, elle n’est pas un prêche ni une satire, mais le reflet exact de l’état d’âme de ces braves volontaires au développement de leur pays abusés par la Communauté Internationnale et leur Etat.
Je l’adresse aux gouvernements de ce monde, aux institutions démocratiques, aux parlementaires, aux leaders religieux, aux institutions juridiques mais surtout aux innocents et laborieux citoyens mal informés des grandes nations que la vraie démocratie est en péril ou alors en mutation.
Thank you very much!
Toute ma reconnaissance et mes remerciements à nos épouses restées fidèles et solidaires.
Tounkara Modibo tél : 65 17 19 01 / 76 31 54 38