Le Tribunal Militaire de Bamako a tenu, le mardi 28 janvier 2025, son audience ordinaire correctionnelle. C’était sous la présidence du Procureur du Tribunal Militaire, le Magistrat Colonel Soumaïla BAGAYOGO, au siège de ladite juridiction.
A l’ouverture du procès, 2 affaires étaient inscrites au rôle. En effet, il s’agissait d’un cas de trafic et de vente d’armes, de munitions de guerre et d’effets militaires, de complicité et violation des consignes militaires concernant 9 prévenus dont un Officier supérieur, un Adjudant-chef major, un Adjudant-chef, un Sergent-chef, un Sergent, 2 Caporaux et 2 civils et d’un cas de détention, de consommation de stupéfiants, de complicité et violation de consignes générales militaires concernant 2 soldats de 1ère Classe et un civil.
Pour le Procureur du Tribunal Militaire, le Magistrat Colonel Soumaïla BAGAYOGO, ce sont les anciennes affaires qui avaient été renvoyées de l’audience précédente à celle d’aujourd’hui qui ont fait l’objet de plusieurs renvois. Une affaire de détournement d’armes, de munitions de guerre et une autre infraction qui est la consommation, la détention des stupéfiants et de drogues.
Selon lui, en l’état actuel du code de la Justice Militaire, ces infractions peuvent être des infractions criminelles dont la peine va de 5 à 10 ans ou plus et cela peut aussi être des peines délictuelles d’un an à 5 ans maximum. A ses dires, ces faits sont pratiquement commis dans un passé récent pour en donner des implications dans le sens de la correction qu’il voulait. Le Magistrat Colonel BAGAYOKO a exhorté les hommes à plus de vigilance et au sens du patriotisme pendant cette période de conflit. Car a-t-il ajouté, des armes qui tombent dans la main d’un ennemi, d’un bandit ou un narco trafiquant peuvent être fatales pour la sécurité de la population.
SGT Yacouba TRAORE