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Transition: la révolte des honnis et des vomis

Face à cette brusque évolution de la situation, marquée par l’avènement du Colonel Assimi Goïta à la Présidence de la Transition et la venue du M5-RFP à la Primature, la classe politique est profondément divisée quant à la démarche à adopter envers les nouvelles autorités et la position à privilégier pour la préservation de la démocratie.

Dans une déclaration commune rendue publique ce samedi 29 mai, une partie de la classe politique et de la société civile s’organisent contre ce qu’elle considère comme la forfaiture en cours dans notre pays. Ces partis, regroupements de partis et associations pour la plupart issus de l’ancien régime balayé par le coup d’État du 18 août 2020, disent condamner toute prise du pouvoir par la force et dénoncer la rupture unilatérale du processus de la Transition politique et civile en cours dans notre pays ;
Au nom de Ensemble Pour le Mali (EPM), Amadou Koïta ; de Espérance Nouvelle Jigiya Kura, Housseini Amion Guindo ; de Sauvons la Démocratie des Putschistes, Amara Sidibé ; du parti politique Forces Nouvelles, Mahamane Mariko ; de l’Association Sentinelles de la Démocratie, Demba Diallo ; du Parti pour le Développement et Social (PDES), Haïdara Moulaye Oumar… exigent la poursuite de la Transition par des autorités civiles, et ce dans le strict respect des délais de 18 mois et une gestion consensuelle et inclusive de la Transition politique et civile ;
Cette nouvelle opposition au régime qui profile à l’horizon salue les efforts de la communauté internationale (CEDEAO, UA, ONU, UE…) en vue du retour rapide du Mali à l’ordre constitutionnel normal, conformément à la Constitution et à la Charte de la Transition et tous les patriotes et démocrates à une large concertation pour préserver les acquis démocratiques dans notre pays.
Les Partis, Mouvements et Associations signataires de la déclaration commune de ce samedi 29 mai 2021 s’engagent sans relâche à rester vigilants pour assurer la veille citoyenne pour le salut public. Voici votre Facebookan du jour…

Sangare Brehima : ils ont cautionné la charte qui torpillait la Constitution, ce n’est pas maintenant qu’il faut condamner pour des intérêts personnels.

Yacouba Cissé : des irresponsables qui cherchent à créer le chaos dans ce pays à cause de leurs propres intérêts !!!

Togola Lvl : ne vous agitez pas, nous sommes debout sur le rempart. Tous les vautours serons arrêtés par GOITA et le nouveau gouvernement qui sera mis en place.

Amadou Daou : c’est pourquoi tout le monde insulte les politiciens. Comment pouvez-vous soutenir la communauté internationale qui nous a toujours enfoncée dans le trou ?

Couldji Couly : que de politiciens pourris qui sont prêts à tout pour leurs intérêts. Les dignes fils bâtiront le nouveau Mali sans vous. Bandes d’opportunistes. Main cachée de la France.

Joseph Parango : c’est de n’importe quoi ceux sont les armes de la France qui commence à se faire entendre. Ils veulent tout simplement se voir au premier rang. Tout le monde ne peut pas jouer le même rôle en même temps. Je l’avais bien dit, que les soit disant politiciens intellectuelles financés par les occidentaux se mettront à l’œuvre au profit de leurs amis de l’extérieur. Mais cette fois c’est Dieu lui-même qui veut sauver le Mali. Ils ne pourront plus rien. Soit ont les mets dans des cages pour que l’Afrique avance selon ses réalités. L’africain est tellement têtu que souvent il faut la dictature pour pouvoir le conduire. Pour que le Ghana se développe, il a fallu qu’on emprisonne tout ceux pouvaient l’empêcher de bien faire son travail. Et aujourd’hui, il est le meilleur président du Ghana.

Sangare Brehima : IBK a été arrêté ici, personne n’est sorti dans la rue. Et si vous avez composé avec la transition Bah Daou. C’est parce que la primature sera donnée au M5 que vous vous levez. Personne ne vous suivra

Tiemoko Dialla Traoré : les politiciens maliens se sont mis eux même hors-jeu par la corruption et le vol, ignorant les populations dans la misère ( loi de privilège de juridiction) vous méritez ce sort.

Abdoulaye Dit Ablo Sow : ils veulent leur part. Dans ce pays, on se connaît tous. Pourquoi ils n’ont pas rejoint le M5-Rfp, c’était la meilleure manière d’arrêter la dictature militaire. Une bande de voyous.

Oumar Tapo : certains de ces partis politiques ne peuvent même pas payer les loyers de leurs sièges à fortiori entretenir leurs militants. Donc mieux vaut soutenir la transition pour défendre la République.

Fassambou Keba Keita : ils sont combien par rapport à nous autres qui les soutenons. Même tout le monde n’a pas adoré le prophète.
Ils sont dans leur rôle, mais malheureusement pour eux.

Moussa Diarra : A tôķèra yèlèkoyé saké EPM ni PDES. Wah Olutè Tougouni yèrè. En réalité ils ont peur de Choguel parce qu’il va engager des poursuites contre leur gestion. Ils n’ont qu’aller au ciel.

Salif Babou Diallo : si EPM existait réellement on n’allait pas assister au coup d’Etat fait contre IBK démocratiquement élu. Je pense que si c’est pour le Mali 9 mois n’est rien dans la vie d’une nation. Unissons pour exiger une élection transparente dans la limite des 18 mois ou périssons en créant toujours des regroupements bidon. Sentiment personnel.

Seyni Coulibaly : de toute façon, il y’a jamais eu d’union des maliens .Si c’est la guerre civile, nous sommes prêts, Il y’aura pas d’espace pour la France, ses valets et les corrompus. C’est maintenant que l’impunité zéro va commencer.

Badra Alou Plea : Tous ces partis se résument à leurs dirigeants seuls et leur ombre.

Source : INFO-MATIN

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