Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril aux environs de 3H00, des individus armés venus à motos ont fait irruption au domicile du chef de groupement d’Inatès, Rhissa Ag Amdagh, qu’ils ont assassinés par balles. Un autre membre de la famille du chef de la tribu des Iwillimiddane Tahabanat a été également exécuté par les assaillants.
Dans un communiqué, le gouvernement a présenté ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à la population d’Inatès, et assurer l’opinion nationale que « ce crime odieux ne restera pas impuni ». « Les auteurs et complices de ce crime seront recherchés et punis conformément à la loi », lit-on dans le communiqué du gouvernement qui précise que d’ores et déjà, une enquête est diligentée par la gendarmerie.
Agé d’une soixantaine d’années, le défunt Rhissa Ag Amdagh était un chef très respecté dans cette zone située à la frontière malienne, qui a été placée en état d’urgence en raison de l’insécurité qui y règne. Ces derniers mois et malgré l’important dispositif sécuritaire déployé, la situation a continué à se dégrader avec la multiplication des attaques terroristes par des individus armés qui viennent la plupart du temps du Mali voisin. Plusieurs groupes membres de l’Etat islamique ainsi que d’AQMI ont tenté à plusieurs reprises de s’installer dans la région.
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