Les Etats-Unis, l’Angleterre et la France ont bombardé Damas dans la nuit du 13 au 14 Avril. Selon les dirigeants de ces trois pays, il y a des preuves irréfutables que des armes chimiques ont été utilisées en Ghouta Orientale. A en croire les trois alliés, ils ont pris l’initiative de frapper les dépôts et les entrepôts syriens pour que l’usage des armes chimiques ne se reproduise plus.

Il faut dire que cette attaque qui a été menée sans concertation avec l’ONU a beaucoup peiné les autorités russes. Une attaque qui a poussé Moscou à demander la tenue de toute urgence d’une réunion du conseil de sécurité des nations unies. Toutefois, cette réunion ne devrait pas offrir de grandes avancées en ce sens que  la Russie, par l’intermédiaire du vice-ministre des affaires étrangères Sergueï Ryabkov, a assuré qu’il serait difficile de trouver un compromis.

Le vice Ministre des affaires étrangères  a par ailleurs indiqué que la Russie a  ses propres lignes rouges. Si les autorités russes ne sont pas encore passées à l’offensive c’est parce qu’elles veulent  écouter les propositions qui seront faites. Entre temps Ryabkov n’exclut pas que des éléments raisonnables puissent être mis sur table, éléments qui serviront de base à une transition politique stable et pérenne en Syrie.

Pour le président Vladimir Poutine, il semble être un peu plus sur la réserve. En vue de garder le contrôle en Syrie, mais aussi de faire en sorte que ses relations avec l’Occident ne se dégradent pas un peu plus, il s’est juste contenté d’appeler les uns et les autres à la retenue, assurant que de nouvelles frappes en Syrie pourraient mener au chaos sur le territoire, mais également dans les relations internationales.

Afrikmag