Mais dans un pays de laisser-aller, tout est permis. Les autorités compétentes et les associations de consommateurs restent amorphes pour des ‘’raisons mystérieuses’’.
On a beau parler de libéralisation du commerce, mais cela ne signifierait pas qu’il faille laisser des commerçants véreux arnaqué les populations par des pratiques intolérables dans un état de droit. Mais comment font-ils d’ailleurs pour introduire sur le marché une lame de mauvaise qualité sur le marché malien ? Là réside tout un mystère qu’il faudrait élucider.
La fin de tels problèmes, affirme un consultant, viendra de l’éveil des consommateurs maliens. «Il faut des consommateurs exigeants pour secouer les gouvernants », a-t-il dit. En attendant ce réveil, le pays reste ouvert à toute sorte de produits toxiques à cause du laxisme des autorités qui auraient dû montrer les muscles depuis les dernières révélations sur ce produit.
Le hic est que certains confrères, en quête de notoriété médiatique se sont érigés en « avocats défenseurs » de cette marque foulant au sol l’esprit de confraternité.
Il a fallu cela pour que des individus de mœurs légères nous lancent des insanités, à travers des articles de presse.
Au lieu de présenter le certificat de conformité de la lame Dorco ou son autorisation de mise en vente sur le marché non ! C’est des simples suppositions de témoignages et des injures. Tout ça pour une page publicitaire. Triste ! Ah, le journalisme alimentaire!
Également sur le marché, des produits de consommation tels que les fruits et légumes importés, des poissons d’origine douteuse, des boites de conserves avec des dates falsifiées, des engrais et pesticides … Ils sont souvent cédés à vil prix par des imposteurs qui sont pour la plupart auteurs ou complices de contrefaçon, de faux dédouanements et de fraude fiscale .Selon toute évidence, il serait mieux de sauvegarder la santé des populations. La Direction générale du commerce et de la concurrence (DGCC), l’agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA), la DNS, les associations de consommateurs du Mali sont toutes interpellées sur la question car, mieux vaut prévenir que guérir » dit un proverbe africain. En attendant, la larme Dorco doit revoir sa qualité défectueuse au lieu de nous répondre par presse interposée !
A suivre ….