Dans le cadre de la célébration de la quinzaine de l’environnement, une délégation de l’Agen-ce de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) a effectué une visite guidée à la station d’épuration de l’Hôpital du Mali. Installée en 2017, cette station vient relever le défi d’assainissement à cet hôpital.
” A l’hôpital, on soigne mais on recueille aussi des matières qui peuvent être dangereuses pour l’environnement et pour l’homme “, rappelle Ousmane AttaherDicko, Directeur Général de l’Hôpital du Mali.
En effet, l’Hôpital du Mali produit une quantité d’eaux usées de 88,35 m3 par jour. Du coup, l’espace de santé pourrait devenir un espace de maladies n’eut été les conditions d’hygiène et d’assainissement adéquates. C’est pourquoi l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali (ANGESEM) a pris l’initiative de construire une station d’épuration dans cet hôpital en 2017. Avec une capacité de traitement de 350 m3 par jour, cette station a été très bien accueillie par les autorités de l’un des plus grands hôpitaux du Mali. Comme le certifie cette affirmation du DG Ousmane AttaherDicko ” c’est un ouvrage très utile à l’hôpital et contribue à la protection de l’environnement “.
Par ailleurs, la station d’épuration de l’Hôpital du Mali fonctionne selon différents dispositifs.
D’abord un bassin accumule toutes les eaux usées. Ensuite, ces eaux sont dégrillées, dessablées et déshuilées avant de se diriger vers le bassin d’activation ou d’aération. Puis le décanteur secondaire entre en action avec reprise d’une partie des boues. Puis encore, les eaux traitées sont évacuées. Enfin, la dernière étape revient aux digesteurs de boues provenant des décanteurs.
En outre, les actions humaines impactent négativement sur l’environnement. Le monde entier fait aujourd’hui face à plusieurs défis environnementaux tels que la pollution, le changement climatique, l’avancée du désert entre autres. C’est pourquoi l’ONU a initié la quinzaine de l’environnement qui est, cette année, à sa 19ème édition. Aussi, l’AEDD tient sa raison d’être à ces problèmes. Et cette station d’épuration comme le souligne le DG Dicko contribue à la protection de l’environnement. Mieux, le DGA de l’ANGESEM Sidi El Habib Maïga renchérit “ le fonctionnement de cette station d’épuration se situe dans le cadre de la sauvegarde de l’environnement puisque les déchets biomédicaux ne doivent pas être évacués dans la nature sans traitement “.
Yacouba TRAORE
Source: Zénith Balé