A la faveur d’un point de presse numérique avec les journalistes, la conférencière a indiqué que la question du changement climatique est une priorité pour les États-Unis parce que dit-elle, les pays africains sont vraiment des pays qui vont énormément souffrir si on n’arrive pas à 1,5 °C dans le calendrier qui a été fixé à la COP26. En effet, les États-Unis ont pris des engagements déterminés à l’échelle nationale qui sont très audacieux et très agressifs en travaillant avec d’autres pour respecter ces engagements et faire encore plus.
Le pays a même exhorté tous les pays à rejoindre le Global Methane Pledge, qui est un engagement volontaire pour parvenir à une réduction de 30 % du méthane d’ici 2030, « car c’est l’un des moyens les plus simples d’essayer d’atteindre ces 1,5 °C», précise Mme Sherman. Pour elle, le leadership des gouvernements, des institutions et des citoyens africains est nécessaire pour faire face à ce problème existentiel pour toute notre planète. Notre conférencière n’a pas manqué de mettre l’accent sur les efforts déployés par son pays en matière de formation en leadership. Elle fait cas de la bourse Mandela Washington qui est le programme phare de l’Initiative des jeunes leaders africains des États-Unis, qui vise à aider les jeunes de toute l’Afrique à développer leurs compétences en leadership et à établir des liens avec les États-Unis et probablement encore plus important entre eux.
Ibrahima Ndiaye
Source: Mali Tribune