La situation de nos compatriotes vivant en Angola devient de plus en plus préoccupante. En effet, dans un communiqué du Conseil supérieur de la diaspora malienne (Csdm) dont nous avons pu nous procurer d’une copie, la faitière des Maliens établis à l’extérieur appelle les autorités angolaises à préserver l’intégrité physique ainsi les biens matériels des Maliens.
Selon le communiqué, depuis plusieurs jours nos compatriotes établis en Angola lancent un cri de détresse en interpellant avec force les plus hautes autorités du pays, afin d’assurer leur protection dans une situation désespérée compromettant leur intégrité physique ainsi que la protection de leurs biens matériels en Angola.
Et d’ajouter que le Csdm apporte tout son soutien à nos compatriotes établis en Angola tout en s’impliquant à travers sa structure de base en Angola, afin de parvenir à une analyse objective de la situation. D’ores et déjà, précise le document, au regard de la profondeur du drame décrit, le Csdm lance un appel à l’opinion nationale et internationale afin que celles-ci agissent en appui aux gouvernants des pays concernés, dans le cadre des droits humains et des accords d’établissements, pour assurer leur protection physique et matérielle dans ce pays frère, l’Angola.De l’analyse des responsables du Csdm, les premières informations recueillies renvoient à penser que les Maliens, Sénégalais et Guinéens sont les plus nombreux à connaitre cette situation de détresse. “Cela nous donne encore l’occasion de réitérer notre demande de faire de la migration un véritable enjeu économique et politique et surtout, faire en sorte que sa gestion soit collectivement prise en charge par les Etats dans le cadre des organisations régionales constituées”, peut-on lire dans le communiqué.
Dans ce cas spécifique de l’Angola, poursuit le communiqué, le Csdm œuvre auprès du Gouvernement du Mali pour analyser la crédibilité des informations afin d’informer l’opinion nationale et internationale et de parvenir une solution plus adaptée à la situation.
Boubacar PAÏTAO
Source: Aujourd’hui