J’organiserais, chaque mois d’octobre, décrété par le gouvernement du Mali mois de solidarité et du partage, des journées de repas gratuits dans les six communes du district de Bamako en faveur des populations les plus démunies. Cela leur permettra de se ressourcer en aliments nutritifs et autres vitamines.
Les différentes cérémonies de remise de dons et autres libéralités aux personnes âgées, aux handicapés et aux démunies sont une parfaite illustration des actions humanitaires qui abondent en cette période. Aussi, je solliciterais le concours des maires des six communes pour qu’ensemble nous étudions les stratégies nécessaires à la réalisation de cette idée. L’implication de la Première dame du Mali est souhaitable pour la réussite de ce festival de repas gratuits. Les fonds nécessaires à sa réalisation ne feront aucunement défaut. Toutes les structures humanitaires et les organisations partenaires seront ravies d’y contribuer. Les personnes physiques et morales, désireuses apporter leur obole seront les bienvenues aussi. Ne pas surtout oublier d’apporter du haricot pour les petits Sidibé qui en raffolent beaucoup. Pour donner un coup de pouce vigoureux à la lutte contre la pauvreté, le Ministère doit initier régulièrement et de manière spectaculaire des journées de ce genre sur le plan national pour toucher le plus grand nombre des Maliens en situation alimentaire précaire.
Pour l’occasion, il sera installé sur les espaces libres ou les terrains de football des tentes, des matelas et des nattes pour recevoir les nécessiteux.
A défaut de trouver des sites ou des logements sociaux pour les démunies du Mali comme ce fut le cas de la première République on pourra au moins les soulager physiquement et moralement par ces actions de solidarités. Mais le seul mois de solidarité ne peut suffire à éradiquer la pauvreté au Mali.
Sidi Lamine Sangaré
Source: L’Indépendant